Mis en œuvre depuis octobre 2015 par la Faculté des sciences économiques et de gestion (Faseg) de l’Université d’Abomey-Calavi et ses partenaires, le programme de recherche intitulé : « Améliorer l’influence politique des organisations de travailleurs et travailleuses de l’économie formelle et informelle pour un développement inclusif : les cas du Ghana et du Bénin » a été évalué vendredi dernier. A mi-parcours de son exécution, l’atelier des parties prenantes du Bénin s’est focalisé sur « l’influence politique des organisations de travailleurs de l’économie informelle pour l’amélioration de leurs conditions de travail ». En Afrique subsaharienne, l’économie informelle représente près de neuf actifs sur dix. Ce qui suppose qu’il ne peut y avoir de développement inclusif sans intégrer ses travailleurs dans le dialogue social. Cette recherche vise à identifier les conditions dans lesquelles les organisations des travailleurs informels et les syndicats pourraient répondre plus efficacement aux défis du secteur informel et du travail décent. Aux dires des organisateurs, cette rencontre vise à recueillir et échanger sur divers points de vue qui serviront de point de repère important pour examiner les résultats intermédiaires du Programme.
A.B