L’Alliance africaine pour le commerce électronique (Aace) a organisé hier mercredi, 02 novembre 2016, avec l’appui de la Commission de l’Uemoa, un atelier de sensibilisation et d’information sur la dématérialisation du Certificat d’origine Uemoa. La présente assise qui s’est tenue à la salle de Conférence de la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin (Ccib) vise une simplification et un accroissement des échanges intracommunautaires…
Les différents acteurs impliqués dans le processus de traitement et de délivrance du Certificat d’origine Uemoa ont été mobilisés autour de la question de l’utilisation de la plateforme communautaire de délivrance, de partage et d’échange du Co Uemoa. Une séance de sensibilisation et d’information qui a permis également aux participants de prendre connaissance du mécanisme envisagé pour la demande et le traitement de ce nouveau type de certificat.
Dans son mot de bienvenue, le représentant du Président de l’Aace, Guy Serge Manouan,a contextualisé le projet dont la phase pilote a été amorcée depuis 2014 à Ouagadougou. A l’en croire, la finalité est d’améliorer et accroitre les échanges sous régionaux à travers de nouvelles procédures de dédouanement dans l’espace Uemoa. Procédant à l’ouverture de l’atelier, le secrétaire général du Ministère du commerce, Salami Amzat a témoigné sa gratitude à la Commission de l’Uemoa et l’Alliance africaine pour le commerce électronique (Aace) pour cette initiative qui constitue, selon ses dires, une étape importante de la dématérialisation des documents douaniers et commerciaux. Ceci, dans l’optique de la facilitation des échanges commerciaux dans la sous-région. « Au plan national, la mise en œuvre de ce projet est en parfaite cohérence avec les objectifs poursuivis dans le cadre de la création du Guichet unique des opérations du commerce extérieur »,fit-il savoir. Percevant cette séance comme une opportunité pour les participants de s’informer sur la plateforme proposée par les experts de la Commission de l’Uemoa et de l’Aace pour la gestion des certificats d’origine électroniques, il a souligné la nécessité pour ces acteurs de la chaine de contribuer à l’amélioration des différentes propositions faites par les experts. Et ce, compte tenu des réalités du terrain et des expériences vécues avec l’utilisation des certificats d’origine sous leur forme actuelle. Il a, pour finir, exhorté les différentes structures en charge de la gestion et du traitement des certificats d’origine à adhérer pleinement à ce projet qui contribuera au développement des échanges intracommunautaires.
Aziz BADAROU