Quantcast
Channel: Economie - Matin Libre - Matin Libre
Viewing all 372 articles
Browse latest View live

Gestion de l’Etat à l’ère de la Rupture : Une gouvernance basée sur des emprunts obligataires ?

$
0
0

bio-tchane

Deux emprunts obligataires en 100 jours de gouvernance. Et selon le ministre d’Etat chargé du Plan et du Développement Abdoulaye Bio Tchané, il pourrait avoir un troisième avant la fin de cette année. Quand on sait qu’avant l’avènement de la Rupture, le Bénin n’a eu recours à l’emprunt obligataire que trois fois, une première fois en 2000 sous Kérékou, deux fois sous le régime Yayi en 2007 et en 2011, cela interpelle.  Le gouvernement du Nouveau départ compte-t-il gérer l’Etat en dehors du circuit bancaire classique ? Le Bénin a-t-il perdu toute crédibilité auprès des institutions financières internationales pour que le nouveau régime soit obligé de recourir aux emprunts obligataires afin de solder la dette intérieure et de financer les investissements publics ? Autant d’interrogations eu égard à l’option du gouvernement de la Rupture de recourir chaque fois que le besoin se fait sentir à cette forme de mobilisation de fonds.

D’abord un premier emprunt obligataire a permis de mobiliser 202 milliards pour une sollicitation de 150 milliards, soit 52 milliards de plus. Selon le ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané, cela dénote d’un retour de confiance en l’économie béninoise. Certes, mais pour s’en tenir à ses prévisions, le gouvernement n’avait ponctionné que les 150 milliards de départ. Voilà que quelques jours seulement après, mardi 19 juillet 2016, on apprend que l’Etat béninois a lancé un nouvel emprunt obligataire de 35 milliards dont l’échéance est de 12 mois avec une valeur nominale unitaire d’un million. Que sont alors devenus les 52 milliards non ponctionnés après le 1er emprunt ? Ont-ils été retournés aux investisseurs ? Sinon, quel besoin avait-on de lancer un autre emprunt de 35 milliards alors qu’on avait 52 milliards de surplus lors du 1er emprunt ? Il y a là un flou entretenu autour de ces émissions d’obligations qui méritent d’être éclairci.

Cela d’autant plus que les emprunts obligataires sont des dettes dont les taux d’intérêts sont un peu plusélevés à ceux pratiqués par les institutions financières classiques. Ils sont versés périodiquement aux investisseurs alors que le capital est remboursé en fin de prêt. C’est donc une dette comme toute autre que le contribuable paie à moyen terme. Alors que le gouvernement actuel ne fait qu’épiloguer sur l’étendue de la dette intérieure laissée par le régime défunt avec des chiffres variables, le même gouvernement n’hésite pas à contracter de manière simultanée d’autres dettes sur le dos du contribuable. D’un autre côté, lorsqu’on sait que ceux qui nous dirigent sont des millionnaires voire milliardaires notamment le Chef de l’Etat, classé première fortune du Bénin et 15e en Afrique par le magazine « Forbes »,et son entourage, on peut se demander à qui profitent réellement ces émissions d’obligations…

H.B


Après le succès de la première édition : Le Bénin lance un nouvel emprunt obligataire

$
0
0

gouvernance

35 milliards de Fcfa, c’est le montant du nouvel emprunt obligataire lancé par le gouvernement béninois. En effet, Comme annoncé précédemment par le ministre d’Etat chargé du plan et du développement Abdoulaye Bio Tchané, le Trésor public béninois a émis, mardi 19 juillet 2016, un emprunt obligataire d'un montant de 35 milliards de FCfa. C’est l’annonce faite par l'Agence régionale d’appui à l’émission et à la gestion des titres publics dans l’Uemoa dans un communiqué. Selon l’avis d’adjudication publié par l’Agence, cet emprunt de 35 milliards de FCfa, dont l'échéance est fixée à 12 mois, est assujetti à des taux d'intérêts multiples."La valeur nominale unitaire est d’un million avec une maturité de douze mois. Les intérêts sont payables d'avance et précomptés sur la valeur nominale des bons", précise la même source.Cette opération est composée d'une seule et unique tranche et les titres émis sont remboursables le premier jour ouvré suivant la date d'échéance fixée au 18 juillet 2017.Selon le même le communiqué, 25% du montant mis en adjudication est offert sous forme d'Offres non compétitives (Onc) et réservé aux spécialistes en valeur du trésor, habilités de l'Etat du Bénin. Les dépôts de soumissions sont faits à l’Agence principale de la Bceao du pays de résidence du soumissionnaire.

Signalons que le Bénin avait lancé un courant juin, un premier emprunt obligataire qui a permis au gouvernement de la Rupture de mobiliser un total de 202 milliards de Fcfa pour financer la dette intérieure en vue de la relance de l’économie.

 Thomas AZANMASSO

Contre-vérité du ministre des finances devant le corps diplomatique : L’encours de la dette publique du Bénin est de 41% et non 70%

$
0
0

romuald-wadagni

Devant les ambassadeurs accrédités au Bénin, le ministre de l’Economie et des Finances Romuald Wadagni a fait économie de vérité s’agissant de l’encours de la dette publique. En effet dans le cadre du bilan des 100 premiers jours du gouvernement de la Rupture, 4 ministres dont celui de l’Economie et des Finances Romuald Wadagni, ont planché devant le corps diplomatique accrédité au Bénin. Suivant sa logique de peindre systématiquement en noir le régime défunt, l’actuel argentier national a affirmé que l’encours de la dette publique du Bénin au titre de l’année 2015 est de 70%. Ce qui contraste avec les chiffres de la Direction générale des affaires économiques (Dgae) au mars 2016. Comme l’indique le tableau ci-dessous, l’encours de la dette publique au titre de 2015 est de 41,7%. On peut aussi remarquer dans ce tableau que le Bénin n’a pas l’encours le plus élevé dans la zone Uemoa. Il vient après la Guinée Bissau (68,2%) et le Sénégal (55,2%). Ces chiffres existent et peuvent être consultés. Le ministre le sait. Pourquoi alors choisit-il de dire des contre-vérités en plus devant des gens qui savent mieux que quiconque où trouver les vraies informations ? Il risque de se décrédibiliser à force de peindre en noir, à chaque sortie, le régime Yayi. Comme le disait l’ancien 1er ministre, la répétition du mensonge ne le transforme pas en vérité. Wadagni le sait-il?

M.M

tableau-encours

Filière Boulangerie-pâtisserie au Bénin : L’Anapeb œuvre à l’assainissement du secteur

$
0
0

commerce

(Lazare Sèhoueto annonce la fabrication du pain à base de céréales)
Les boulangers, pâtissiers et importateurs de farine de blé réunis au sein de l'Association nationale des propriétaires et exploitants de boulangerie et pâtisserie du Bénin (Anapeb)  ont été conviés à une Assemblée générale extraordinaire, vendredi 29 juillet 2016. Il a été question de prendre des mesures subséquentes en vue de l’assainissement de la corporation. A l’occasion, le ministre du commerce, Lazare Séhouétoa évoqué la nécessité de fabriquer, dans les tout prochains jours, du pain à base de céréales.

Le pain est depuis peu, un sujet à polémiques au Bénin en raison de la qualité douteuse du blé dont font usage certains boulangers. Face à cette menace que constitue la denrée sur la vie des populations, l’Anapeb s’engage à prendre des mesures idoines pour assainir la corporation afin de ne servir que du pain sain aux consommateurs. Ainsi, à la faveur de la présente Assemblée générale extraordinaire, ces derniers ont revisité la mise en œuvre du contrôle et des modalités de répression et proposé un nouveau schéma type d’autorisation d’installation au plan national. Il a été procédé aussi à la mise en place d’un mécanisme de financement du comité chargé de l’organisation et du suivi du secteur de la boulangerie-pâtisserie. Un mécanisme consistant à faire des prélèvements auprès des importateurs de farine de blé et autres acteurs avec le concours de la Segub. Pour le président de l’Anapeb, il importe de redéfinir de nouvelles règles de commercialisation du pain dans l’optique de garantir la sécurité alimentaire, de la fabrication à la consommation du pain. L’autre défi des acteurs, selon lui, est l’unification des deux associations (industrielle et artisanale) en vue d’une défense de leurs intérêts. La révision de la fiscalité sur la farine de blé et autres intrants de boulangerie était également au cœur des débats. Prenant la parole, le représentant du Président du Conseil national du patronat (Cnp) a déploré des pratiques malsaines de certains confrères qui font échec aux réformes. Procédant à l’ouverture des travaux, le ministre Lazare Séhouéto a appelé à une synergie d’action entre la Ccib et le Cnppour une véritable relance du secteur privé et plus précisément la première industrie au Bénin qu’est la boulangerie-pâtisserie. Tout en reconnaissant l’engagement de l’Anapeb à assainir la corporation, l’autorité ministérielle a exhorté à une responsabilité sociale des entreprises.

Bientôt du pain à base de farine de céréales…

C’est l’une des solutions du gouvernement à la fabrication de pain de qualité au Bénin. Selon le ministre du commerce, la farine de blé ne contiendrait pas de valeurs nutritives alors que les céréales en contiennent assez et sont moins couteux. « Nous devons décourager la fuite de nos devises vers des producteurs de blé que nous nourrissons alors que nos paysans meurent de faim », a martelé le ministre Lazare Séhouéto pour annoncer pour bientôt, la fabrication du pain à base de la farine de céréales. Le Bénin n’étant pas un pays producteur de blé. Une mesure très appréciée par les acteurs de la filière.

Aziz BADAROU

Après la polémique autour de l’audit de la filière des véhicules d’occasion en transit : La Segub livre sa part de vérité

$
0
0

SEGUB

Dans son compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 27 juillet 2016, le ministre d’Etat et secrétaire général de la présidence a livré les conclusions de l’audit commandité par le gouvernement de la Rupture sur la filière véhicules d’occasion confiée à la Société d’exploitation du guichet unique du Bénin (Segub). Le lendemain, le ministre des infrastructures et du Transport Hervé Hêhomey a, dans un point de presse, donné les détails sur les noms des sociétés auxquelles la Segub aurait affecté la bagatelle de 25 milliards sans aucune justification, de même que les 150 milliards reversés aux prestataires de mars 2012 à avril 2016. Au banc des accusés et pointé du doigt par le régime du Nouveau départ, la Segub ne se reconnait par à travers les charges à elle imputer. Dans un communiqué de presse, la Segub apporte des clarifications et s’étonne du fait qu’elle n’a pas eu accès aux résultats de l’audit la concernant contrairement à la pratique habituelle et malgré sa bonne collaboration.
Lire l’intégralité du communiqué de presse

COMMUNIQUE DE PRESSE

REPONSE DE SEGUB AUX COMMENTAIRES DIFFUSES DANS LES MEDIAS SUITE A L’AUDIT DE LA FILIERE DES VEHICULES D’OCCASION EN TRANSIT

Le sujet de l’audit commandité par l’Etat concernant la gestion des redevances de la filière des véhicules d’occasion en transit fait actuellement l’objet de nombreux commentaires dans les médias béninois. SEGUB s’étonne que les articles de presse et autres éléments radiodiffusés en question mentionnent des conclusions faisant totalement fi des éléments précis que SEGUB a communiqués aux auditeurs pour justifier, de manière claire et incontestable, de la rigueur de ses actions et de son intégrité dans l’exercice de la mission qui lui a été confiée par l’Etat béninois par Contrat de Concession en date du 10 novembre 2010 suite à un Appel d’offres pour la Sélection d’un Consultant-Opérateur pour la mise en place et l’exploitation d’un système d’information du Guichet Unique pour le Commerce Extérieur au Port de Cotonou, mission dont elle s’est acquittée au bénéfice de l’Etat béninois et de la communauté du commerce extérieur. En conséquence, SEGUB se trouve dans la nécessité d’apporter par la même voie ses propres éclairages sur les sujets évoqués.

SEGUB précise qu’elle n’a pas eu accès au rapport d’audit la concernant, contrairement à la pratique habituelle en la matière.
Sur la base des éléments présentés dans les médias, SEGUB souhaite apporter les clarifications suivantes :

segub-infos

Face à la morosité de la vie socio-économique : Les « zémidjans » menacent de descendre dans la rue

$
0
0

zemidjans

Les conducteurs de taxi-motos communément appelés zémidjans sont fâchés contre le président Patrice Talon et son gouvernement. Ils l’ont exprimé de vive voix au cours d’une Assemblée générale tenue dans la banlieue de Cotonou le week-end dernier, où ils ont peint en noire  la gouvernance du régime de la Rupture. D’ailleurs, ils sont  prêts à manifester dans quelques jours leur mécontentement dans lesrues de la capitale économique.

Environ 2000, ces zémidjans ont clairement affirmé qu’ils ne se retrouvent pas dans le mode de gestion et la forme de gouvernance de l’équipe gouvernementale mise en place par le chantre du Nouveau départ. « Cela fait plus de 100 jours, mais aucune perspective claire pour notre corporation », ont  martelé les zémidjans. Tous les projets mis en place par le régime du président Yayi Boni  pour les 500 000 zémidjans répartis sur toute l’étendue du territoire national sont soigneusement rangés au placard. Où sont  passés le milliard des zémidjans, le projet maraîcher et le projet de reconversion des  zémidjans? Personne pour donner une réponse rassurante aux  conducteurs de taxis-motos qui se sont fortement mobilisés pour porter au pouvoir Patrice Talon au détriment du candidat de Yayi Boni. Pendant ce temps,  sans tambour ni trompette, l’empire cotonnier du numéro 1 du Nouveau départ est reconstitué et consolidé à coups de milliards en trois  conseils des ministres.Et, naturellement, « il jette déjà son dévolu sur d’autres secteurs juteux » de l’économie nationale.

Un peuple chagriné

C’est le signe que les grands de la Rupture se sucrent allègrement alors que le peuple, le vrai peuple tire le diable par la queue. « La preuve,  pour moins de 45 jours de rencontres et d’échanges, 35 personnes se sont partagés 450 millions de FCFA sortis directement du trésor public ».Alors qu’il y a tous les jours la baisse des recettes douanières. Circonstance aggravante,  la chute des échanges avec le  Nigeria. La conséquence directe, c’est la mévente qui s’est installée dans le grand marché Dantokpa. De même, la chute du commerce des véhicules d’occasion suivi du « départ de nombreux Libanais a mis sur le marché des milliers d’autres zémidjans qui viennent nous discuter la clientèle ». Cette situation fait que notre recette journalière s’amenuise dangereusement. Le chômage et le sous-emploi augmentent de façon vertigineuse. Pire, l’insécurité, les braquages sanglants de conducteurs de taxis-motos et la vindicte populaire ont atteint leur pic.

Des solutions sinon…

Anxieux, le peuple se demande où nous mène le navire du Nouveau départ. « Et, nous les zémidjans, nous  assistons impuissants, les nombreux  rétropédalages dans la prise des décisions  du gouvernement. Lesquelles décisions n’augurent rien de bon pour nous ». Aussi, « nous interpellons  le président Patrice Talon, nous lui demandons de  laisser Yayi Boni en paix et nous le supplions de s’occuper véritablement de la pauvreté qui assaille les zémidjans  et le petit peuple en leur apportant les solutions idoines.Car, nous avons faim et soif. Et, comme l’homme qui a faim n’est pas un homme libre, nous allons nous battre pour réclamer et défendre nos droits acquis ». « Entre autres,pourquoi nos épouses, nos sœurs et nos mamans n’ont plus leurs micros crédits aux plus pauvres ?  Excellence, M. le président de la République, nous attendons de vous des actions concrètes qui nous sortent de la misère ambiante. Si non, nous serons dans la rue pour crier notre ras-le-bol ».

Mike MAHOUNA

5000e vente des packs Eco et Sélect : La SGB gratifie trois clients d’un an d’abonnement

$
0
0

societe-generale

La Société générale Bénin (SGB) célèbre la vente de son 5000e Pack Eco. C’est à la faveur d’une cérémonie fort simple qui s’est déroulée, vendredi 5 août 2016, au siège de la banque à Ganhi et qui a permis, au directeur général de la SGB Laurent Mortreuil, d’offrir un an d’abonnement gratuit à trois des meilleurs clients des Packs Eco et Sélect.

Ils répondent au nom de Tongban Edissigue Carine et Stanislas Sonon. Eux, se sont les heureux du jour. Ils ont adopté les produits Pack Eco et Pack Sélect de la Société générale Bénin. Et aujourd’hui leur fidélité est récompensée à l’occasion de la vente du 5000e abonné du package mis en service en mars 2014 et qui a pour objectif de faciliter la vie aux clients de la SGB.

Très heureux en cette occasion solennelle, le Directeur général de la SGB Laurent Mortreuil rappelle que, depuis 14 ans que la SGB s’est installée au Bénin, elle n’a de cesse de servir les besoins des grandes entreprises béninoises comme internationales. Mais aujourd’hui, avec les Packs Eco et Sélect, la SGB s’intéresse aux besoins du particulier grâce à un groupe de services à prix réduit, flexible, disponible 24h/24. Ce qui fait, à l’en croire, que les clients sont de plus en plus nombreux à y souscrire car ils facilitent la vie et grâce à eux, la gestion de l’argent n’est plus un problème mais une solution.
Pour Alfred Kpémavo, Responsable clientèle privée et professionnelle à la SGB, ces deux produits Eco et Sélect offrent un package, socle de la relation bancaire avec le client car répondant à l’entière satisfaction de ce dernier. C’est alors qu’il va inviter tous les clients de la SGB désireux de s’offrir les services du Pack Eco et du Pack Sélect qui, d’ailleurs sont à la portée de tous, de se rapprocher de leur banque.

Qu’en disent les heureux du jour ?

« J’ai souscrit au Pack Eco parce que ce service me facilite la vie. On n’a pas toujours le temps d’aller à la banque pour vérifier ou suivre le mouvement de son compte quand on veut. Ce service vient répondre à ce besoin quel que soit l’endroit où je me trouve », s’est exprimé Tongban Essigue Carine.

Pour Stanislas Sonon, informaticien de formation qui vient juste d’avoir son abonnement,les services qu’offrent le Pack Eco et le Pack Sélectsont très intéressants. « J’ai la possibilité d’avoir un découvert quand j’ai besoin d’argent pour faire face aux imprévus », a-t-il confié. Mais Ce qu’il a aimé le plus, c’est la possibilité d’avoir une carte spéciale pour faire des achats en ligne.

Filiale du groupe Société Générale, la Société Générale Bénin occupe le 4e rang sur 13 banques installées au Bénin. Elle s’est très vite imposée dans le secteur bancaire en passant de 2800 clients en 2003 à 33500 en 2015. En 2014, elle a innové en offrant à sa clientèle la possibilité de souscrire au Pack Eco et au Pack Sélect qui offrent un ensemble de services tels qu’un compte courant, une carte bancaire pour retirer de l’argent dans les distributeurs de la SGB, une messagerie (Messalia) pour vérifier à distance son compte, une assurance (Quietis) qui couvre la perte et le vol des moyens de paiement et un découvert facultatif pouvant atteindre 100% du salaire.

Décaissement de 40 milliards au profit de Sodéco, SDI et DFA : Des prétextes de réquisition pour faire saigner le trésor public

$
0
0

tresor-public

Des milliards sortent du trésor public au profit des sociétés proches du Chef de l’Etat. 40 au total après 4 mois de gestion du régime de la Rupture. Trois arrêtés pris par le ministre des Finances Romuald Wadagni servent de base à ce qu’il convient d’appeler l’opération renflouement des caisses des sociétés proches du président Patrice Talon. Deux prétextes justifieraient ces décaissement selon les explications d’abord du ministre Wadagni, puis du Chef de l’Etat lui-même : l’urgence que constitue la campagne cotonnière 2016-2017, puis la réparation des préjudices causés par l’Etat dans le cadre de la réquisition en 2012 de la Sodéco, des intrants appartenant à la Société de distribution internationale (SDI) puis à la société

Denrées et fournitures agricoles (DFA).

Le 19 avril 2016, le ministre de l’Economie et des finances, Romuald Wadagni, a pris un arrêté ministériel pour autoriser, au titre du budget de l’Etat, gestion 2016, l’engagement en dépassement de crédits sur la rubrique budgétaire 39482068006319 intitulée «Subvention à d’autres établissements publics» du chapitre «Appui à la campagne cotonnière» pour un montant de 12 490 280 980 F Cfa. Lesdits crédits, précise le ministre Wadagni, permettront de faire face d’une part, aux opérations d’égrenage du coton graine au titre de la campagne 2015-2016 et d’autre part, à l’apurement de la dette de la Sonapra vis-à-vis de la Sodéco.Le 22 juillet de la même année, le même ministre prend un autre arrêté pour autoriser le paiement de 4 304 492 416 F Cfa pour faire face, selon lui, au règlement des créances de la Société de Distribution Internationale (SDI) sur l’Etat béninois suite à la réquisition par l’Etat en 2012, des intrants coton appartenant à ladite société. Le 30 mai 2016, un autre arrêté du même ministre autorise le paiement de 1 174 913 263 F Cfa à la société Denrées et Fournitures Agricoles (DFA) en règlement des créances sur l’Etat suite à la réquisition en 2012 de ses intrants coton. Soit au total près de 18 milliards décaissés au profit des sociétés proches de Patrice Talon (Sodéco et Sdi) et d’Olivier Boko (Dfa). Sans oublier les 19,5 milliards décaissés au profit des producteurs pour de prétendues dettes.Soit au total près de 40 milliards, en trois mois.

Or, tous les béninois savent que lorsqu’on parle de réquisition d’usines, on fait allusion à la Sodéco. Cette société qui refuse tout audit alors même que l’Etat a une part de 49%. Et malgré que le dossier soit pendant devant la justice, cela n’a pas empêché le gouvernement de la Rupture de prendre 29 milliards au trésor (12 + 17).

Contrairement aux arrêtés de Romuald Wadagni, l’Etat ne doit rien à la SDI et à la DFA. A aucun moment, en 2012, l’Etat n’a réquisitionné leurs usines. Les deux sociétés n’ont qu’à sortir les preuves. Et tout ceci se fait sans que la société civile ne lève le petit doigt. Curieusement, les organisations de veille citoyenne qui, sous le régime défunt, ne rataient aucune opportunité pour vouer aux gémonies le régime Yayi, gardent le silence à l’ère du Nouveau départ. Où sont passés Martin Assogba, Jean-Baptiste Elias, Transparency International alors que des décaissements opaques se font ? Les députés à l’Assemblée nationale doivent jouer leur rôle de contrôle de l’action gouvernementale en interpelant le gouvernement. Le ministre des Finances doit expliquer les bases qui ont servi à fixer les milliards décaissés.

M.M


Reconstruction partielle du marché de Dantokpa : Les clés des boutiques transmises à la Sogema

$
0
0

marche-dantokpa

Le génie militaire a officiellement procédé hier, lundi 08 août 2016, à la remise du site sinistré du marché international de Dantokpa de Cotonou à la Société de gestion des marchés autonomes (Sogema). Les clés des boutiques reconstruites ont été donc transmises aux responsables de la Sogemaen présence des femmes et autres usagers de ladite zone, des membres du cabinet du ministre de la décentralisation, du génie militaire et des responsables des marchés. Cette zone avait été dévastée par un terrible incendie dans la nuit du 31 Octobre 2015 et le Dr Boni Yayi avait pris les dispositions pour la reconstruction de ce site dans un délai relativement court. Mais cela aura duré 10 mois. Cette remise, à entendre Pierrette Ehouzou, représentante des usagers, vient mettre fin à plusieurs mois d’attente et surtout d’impatience. Elle a profité de l’occasion pour remercier tous ceux qui ont contribué d’une manière ou d’une autre à l’effectivité de cette cérémonie. Sa doléance aura aussi été de plaider pour la fourniture de l’eau courante et de l’énergie électrique dans ces boutiques.

A son tour, Philomène Sokou, représentante des usagers au sein du conseil d’administration de la Sogema, a exhorté aussi les usagers bénéficiaires à bien entretenir ces bâtiments en évitant d’avoir des comportements malsains. Le Colonel Bonaventure Vigan-Medji, représentant du génie militaire, maître d’ouvrage des travaux a, à son tour, remercié les usagers pour toute la patience dont ils ont fait montre en attendant la remise de ces clés. Il a aussi rassuré ces usagers que le génie militaire ne laissera pas ces boutiques dans un état inachevé. << Dans un mois au plus, l’eau et le courant seront disponibles dans les boutiques avant que le génie militaire ne quitte définitivement le marché>>,a-t-il martelé. Le Directeur Général de la Sogema,  Armand Gansè a laissé entendre que : << Sortir le marché Dantokpa de son état actuel et en faire un marché phare dans la sous-région, est un rêve pour la Sogema.>> Il rassure que toutes dispositions ont été prises pour que les différents usagers concernés soient logés et/ou relogés. Il a, pour finir, invité les usagers à prendre leurs responsabilités pour la sécurité, l’hygiène et surtout l’assainissement de ce site.

A.B

Ministère du travail, de la fonction publique et des affaires sociales : Adidjatou Mathys au contact des bénéficiaires de la microfinance

$
0
0

mathys-adidjatou

La Ministre du travail, de la fonction publique et des affaires sociales,Adidjatou Mathys a pris contact avec les membres du Réseau national des bénéficiaires du Microcrédit aux plus pauvres (Mcpp) et les responsables des Services financiers décentralisés (Sfd). La rencontre d’échanges s’est tenue dans la salle de conférence dudit ministère.

L’objectif de la rencontre était  d’échanger avec les membres du  Réseau national des bénéficiaires du Microcrédit aux plus pauvres et les responsables des services financiers décentralisés en vue de s’enquérir des nouvelles de ces structures. Ce fut également l’occasion pour la ministre de sensibiliser les bénéficiaires sur la nécessité de rembourser les crédits à bonne date. En effet, le Réseau national des bénéficiaires du Microcrédit aux plus pauvres a été mis en place en 2009, avec pour mission de favoriser la solidarité et l’entraide entre les membres, de promouvoir  l’éducation économique et sociale de ses membres et d’œuvrer pour  la pérennisation du programme. Dans cette perspective et suite aux nombreuses séances tenues avec les responsables des réseaux communaux et départementaux, des difficultés de plusieurs ordres ont été constatées et sont source de dysfonctionnement. Ce qui plonge la plupart des réseaux dans la léthargie. Ainsi, dans le but de dynamiser le réseau, un atelier a été organisé le 21 octobre 2014, à l’issue duquel il a été recommandé le renouvellement des bureaux du réseau. C’est donc en prélude aux tournées de sensibilisation prévues à cet effet que le Ministre du travail, de la fonction publique et des affaires sociales, en tant qu’autorité de tutelle a prévu la rencontre de prise de contact avec les membres du  réseau et des bénéficiaires du Mcpp. Au cours de la rencontre, la représentante des bénéficiaires Rouga Bibata, s’est félicitée de la tenue de la séance qui vient dissiper les inquiétudes des bénéficiaires etnourries par des rumeurs de suspension du programme. Elle a émis le vœu que ce programme se poursuive et qu’un ministère entier soit dédié au secteur de la microfinance. Pour la ministre du Travail, de la fonction publique et des affaires sociales, la rencontre vise à rassurer les bénéficiaires de la reprise imminente de programme Mcpp. Elle a fait part de la volonté du Chef de l’Etat de restructurer le secteur afin de corriger les imperfections pour une amélioration des prestations. Les participants ont saisi l’occasion de la rencontre pour exprimer leurs préoccupations et suggestion. Une tournée est prévue dans les tous prochains jours et permettra au ministre d’aller au contact des différents acteurs du secteur.


Thomas AZANMASSO

Polémiques autour de la gestion des véhicules d’occasion : Koupaki préfère la justice à un débat contradictoire

$
0
0

pascal-koupaki

Le Conseil des ministres du jeudi 11 août 2016 a livré son verdict. Selon le compte rendu fait par le ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République, Pascal Irénée Koupaki, hier, six (06) points ont été abordés. Il s’agit, de la participation du Bénin au débat général de la 71ème session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations-Unies qui se tiendra à New-York du 18 au 23 septembre 2016.  Cette session aux dires du ministre d’Etat est axée sur la thématique : «Le changement climatique, la baisse de la productivité des stocks de poissons faceau réchauffement de la planète et à la…des eaux».Le deuxième point abordé au cours de la séance hebdomadaire du gouvernement est relatif à une convention de crédit entre le Bénin etl’Agence française de développement (Afd). Il s’agit, à écouter le point du ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République, d’un accord de crédit de 9, 8 milliards de F Cfa, et d’une subvention de 651 millions de F Cfa. Ceci, à l’entendre, servira à fi nancer un projet de soutien à l’Enseignement secondaire au Bénin. « Il s’agit notamment d’un projet d’infrastructures scolaires dans les zones rurales et péri-urbaines dans  6 départements à savoir, l’Alibori, le Borgou, les Collines, le Plateau,  l’Ouémé,  et le Zou », a confi é Pascal Irénée Koupaki. La mise en place de l’administration des nouvelles préfectures ceci, pour rendre effectif leur fonctionnement, la mission du ministre de l’Intérieur dans les communes de Karimama et Malanville, suite à l’affrontement meurtrier entre éleveurs et agriculteurs, sont aussi des sujets qui ont été débattus. Au cours de sa mission, le ministre aura à engager la  poursuite des auteurs, co-auteurs de cet affrontement. Il aura aussi a enregistré les dégâts observés, a fait procéder à la délimitation de la zone de pâturage de 5m de largeur et à sensibiliser les protagonistes sur le respect strict des différentes heures convenues. L’organisation des obsèques offi cielles de  l’ancien président, Emile Derlin Zinsou, les 24 et 25 août 2016, le redéploiement de 131 magistrats sur les 188 en poste dans les juridictions afi n de renforcer la gouvernance judicaire du Bénin, sont aussi des décisions issues de la séance gouvernementale.

Affaire Segub : Koupaki répond à ses détracteurs

Les réactions qui s’observent de part et d’autre après l’audit de la Segub et qui incriminent le ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République, Pascal Irénée Koupaki ne l’ébranlent guère.L’homme tout confi ant et serein a déclaré qu’il est prêt à se présenter devant la justice si besoin, il y en avait.  «…Moi, je ne suis pas actionnaire dans Segub et je ne m’occupais pas de la gouvernance. Je n’ai prononcé le nom de personne,d’aucune personne physique. Je vois beaucoup d’agitations, avec un peu de mépris. La bonne ligne de défense n’est pas l’agitation. Moi je n’ai pas de haine…Mais moi je passe mon chemin », laissera-t-il entendre d’une part avant de poursuivre : «par conséquent, je pense que la justice fera son travail. Si je suis demandé, parce que je détiens des informations sur la gestion de la fi lière, je répondrai sereinement», a déclaré Pascal Irénée Koupaki.

Risque sur la tenue du prochain Conseil des ministres

Hier, Pascal Irénée Koupaki a annoncé que le prochain Conseil des ministres aura lieu le 24 août prochain. Cette pause gouvernementale devra, à l’écouter, permettre aux ministres de mettre de l’ordre dans les dossiers, rattraper ceux en instance afi n de préparer le plan d’action. Seulement dans son compte rendu, le ministre a aussi annoncé que l’organisation des obsèques offi cielles de  l’ancien président, Emile Derlin Zinsou, se tiendra les 24 et 25 août 2016. L’occasion sera donnée, selon ses explications, aux Béninois de rendre un dernier hommage au regretté. Deux évènements importants en une seule date : 24 août 2016. Voilà qui suscite des interrogations. Est-ce une erreur ? Un choix fait à dessein ? Les prochains jours nous édifieront.

Cyrience KOUGNANDE

Situation économique nationale : Les banques béninoises au rouge ?

$
0
0

romuald-wadagni

Selon des informations de première main obtenues par la rédaction, les banques béninoises subissent de plein fouet les effets de la crise économique en cours dans le pays à travers un non respect massif des délais de paiement des crédits bancaires. Plusieurs raisons sont évoquées par les principaux importateurs béninois.

Le Nigéria, toujours et encore

Les importateurs béninois sont affectés par la combinaison de 3 facteurs : la chute du Naira qui avoisine les 600 pour 1000 (au marché noir) contrairement au 345 pour 1000 il y a moins d’un an. Cette situation entraine un renchérissement des coûts d’importation pour les acheteurs nigérians et donc une mévente auprès des importateurs béninois, se retrouvant dans l’incapacité d’honorer les engagem ents pris auprès du secteur bancaire.

Le Nigeria avait, depuis plusieurs années, interdit les produits congelés européens sur son marché dans le but de protéger sa production locale et l’encourager mais surtout pour les raisons phytosanitaires liées au non respect des conditions de conservation, de la traçabilité de la production. Le nouveau Président nigérian Muhamadu Buhari, a fait de la lutte contre la corruption et du respect des lois son programme de gouvernement, à tel point que les douaniers nigérians viennent de déclencher une guerre sans merci aux produits de contrebande et créant un deuxième renchérissement.
Le Nigéria à travers sa situation économique est donc encore une fois au cœur des préoccupations en terre béninoise et notamment dans le secteur bancaire, mais certains facteurs nationaux jouent également dans cette crise.

Localement, de quoi s’agit-il ?

Dans la vague des préoccupations du Groupement des Importateurs de Produits Congelés, une guerre des prix est en cours. En effet, ces derniers accusent COMON de vendre les produits au prix coûtant ayant bénéficié de crédits d’impôts importants au détriment des autres acteurs du secteur. Cette guerre de prix a pour conséquence de priver les importateurs de ventes et donc entrainer encore une fois le non respect des engagements auprès des banques béninoises.

Des lueurs d’espoir ?

Les importateurs seraient plus enclins à travailler sur le marché béninois et les pays de l’hinterland. En effet, les situations évoquées dans les paragraphes ci-dessus, obligent le GIPC à penser davantage au poisson pour la consommation locale ainsi que pour les pays de l’hinterland.
La crise économique fragilise ainsi peu à peu toutes les unités de production de richesse dans notre pays et nous enfonce davantage. Il est encore une fois de la responsabilité des gouvernants de nous offrir des alternatives à court et à moyen termes pour sauver les entreprises.

M.M

Deux semaines après la livraison du site sinistré de Dantokpa : Les boutiques toujours fermées

$
0
0

marche-dantokpa

Prévu pour le 15 février 2016, conformément au planning préalablement défini, le chantier de reconstruction partielle du marché Dantokpa n’a été livré que le lundi, O8 août 2016. Le génie militaire a donc déjà procédé à la remise officielle du site sinistré du marché international de Dantokpa à la Société de gestion des marchés autonomes (Sogema). Les clés des boutiques reconstruites ont été transmises aux responsables de la Sogema en présence des femmes et autres usagers de ladite zone, des membres du cabinet du ministre de la décentralisation, du génie militaire et des responsables des marchés. Chose curieuse, plus de deux semaines après, les portes des nouvelles boutiques restent toujours fermées et les commerçants semblent contraints à une attente interminable. Pour rappel, cette zone avait été dévastée par un terrible incendie dans la nuit du 31 Octobre 2015 et le Dr Boni Yayi avait pris les dispositions pour la reconstruction de ce site dans un délai relativement court. Mais cela aura duré 10 mois. Bientôt donc un an que ces pauvres commerçants vivent sans étalages avec une baisse considérable de leurs chiffres d’affaires. Si le génie militaire a déjà livré le chantier en remettant les clés des boutiques, il faut souligner qu’aucune activité ne se mène toujours pas sur le site. Selon certaines indiscrétions, le site aurait été livré sans que les travaux de la fourniture de l’eau courante et de l’énergie électrique ne soient achevés. Mais cela devrait-il empêcher la Sogema d’installer les commerçants qui en ont assez d’attendre ? Au regard de l’imminence de la reprise des classes, il importe que la Sogema prenne des dispositions qui s’imposent afin que les différents usagers concernés soient logés et/ou relogés.

Aziz BADAROU

Parc à maïs de Kétou : La rénovation amorcée

$
0
0

commerce

Les travaux de rénovation du parc à maïs du marché Assènan de Kétou ont été officiellement lancés, vendredi 19 août 2016, par les responsables du programme approche communale pour le marché agricole (ACMA) en présence des autorités communales. Evalué à environ deux cents million de franc CFA, la rénovation du parc à maïs du marché de Kétou dont les travaux sont répartis en trois différents lots, contient la construction d’un magasin de 1000 tonnes de maïs avec bureau et d’une aire de séchage, d’une clôture munie d’une guérite et l’aménagement de l’enceinte dudit parc.Selon le maire de la commune de Kétou, Jean-Pierre Babatoundé, ce projet est le fruit de la coopération entre le Bénin et le Royaume des Pays-Bas. Il vise la promotion de la sécurité alimentaire à travers la facilitation du commerce transfrontalier. « Le lancement de ces travaux à Kétou est plus qu’un évènement. C’est un symbole. Le symbole de notre ambition traduite en action concrète. Le symbole d’un partenariat fructueux avec les Pays-Bas, le consortium des cinq organisations représentées par l’IFDC, le programme ACMA, la collectivité locale de Kétou et les pôles d’entreprise agricole (PEA) », a fait savoir l’autorité communale.Après avoir rappelé la genèse du projet, le maire Jean-Pierre Babatoundé a, par ailleurs, dit toute sa reconnaissance aux représentants du royaume des Pays-Bas pour cet investissement dont a bénéficié sa commune.Abordant dans le même sens, le représentant des bénéficiaires Raphaël Adéoti a remercié les partenaires et souhaité la prise en compte du secteur de la transformation du manioc par leprogramme.Le chef du programme ACMA, Ursula Kohnen et le représentant de l’ambassadeur des Pays-Bas au Bénin, Bart De Steenhuijsen ont rassuré de la qualité des infrastructures à réaliser et de la détermination des différents membres du consortium notamment l’ambassade des pays-Bas à œuvrer pour le renforcement des capacités des producteurs et pour le développement économique et social des localités ciblées par le projet.

A.B

Relations d’affaires avec la Division Achat du Département de maintien de la paix : Les entrepreneurs béninois outillés sur les procédures de vente aux missions de l’Onu

$
0
0

economie

Les opérateurs économiques béninois ont été conviés du jeudi 18 au vendredi 19 août 2016 à un atelier d’information sur les opportunités, les règles et procédures de vente aux missions civiles, militaires et humanitaires des Nations Unies. Initiée par le Ministère du commerce, de l’industrie et de l’artisanat, la présente assise a permis de mieux outiller les vendeurs potentiels béninois en vue de la réussite de leurs relations d’affaires avec la Division Achat du Département de maintien de la paix.

Permettre aux entreprises béninoises de s’affirmer davantage dans la fourniture des biens et services au profit du Système des Nations Unies au Bénin et partout ailleurs dans le monde. Tel est l’objectif visé à travers ledit atelier. Les travaux du séminaire se sont déroulés en présence de la représentante de la Division Achat du Département de maintien de la paix des Nations unies. Deux jours durant, la communauté nationale des affaires a donc renforcé ses capacités sur les opportunités, les règles et procédures de vente aux missions civiles, militaires et humanitaires des Nations Unies. Procédant à l’ouverture des travaux, le Directeur de cabinet du Ministère du commerce, Jean-Marie Nicolas Dandoga a témoigné sa gratitude à l’adjoint du Contre-amiral et le personnel de la Mission permanente du Bénin à New York pour avoir œuvré à la réussite de la présente assise. Rappelant la nécessité pour le ministère du commerce d’accompagner les entreprises dans la recherche des marchés et le développement des activités commerciales, il a rassuré la communauté des affaires des appuis nécessaires afin qu’ils profitent mieux de ce créneau porteur.  Outre le fait que des forces armées béninoises soient engagées dans la résolution des conflits à travers le monde, les opérateurs économiques béninois pourront désormais entrer en action dans le cercle des vendeurs des biens et services au profit de la Division Achat du Département de Maintien de la paix des Nations Unies. Il a, de ce fait, rassuré la représentante de la Division de la qualité et du professionnalisme dont font preuve les vendeurs professionnels potentiels du Bénin dans l’optique de toujours maintenir le flambeau. Il a également invité chaque professionnel béninois à exécuter les contrats qu’il aura à conclure avec ce Département des Nations Unies en mettant en œuvre la détermination et la rigueur caractérisant le commerce international. Notons qu’un point focal a été installé au sein de la Division Achat du Département de maintien de la paix pour écouter et solutionner les préoccupations des entrepreneurs béninois.

A.B.


Tournoi d’intégration 3éme édition : Les finalistes minimes -15 connus

$
0
0

football

Organisé par l’Ong Gijav (Groupement indépendant des jeunes antis violence) le tournoi de l’intégration -15   tire vers sa fin avec GalaxyFc face à Perfac en finale. Les rencontres des demi-finales ont eu lieu ce mercredi 24 août 2016 sur le terrain de Sobetex à Akpakpa.

Sur la terre rouge du terrain de Sobetex, le premier match était entre Usd et Galaxy (1er du groupe B face au 2ème du groupe A).Un match savamment joué par les différents protagonistes et qui a prouvé qu’il s’agit bel et bien des demi-finales. Le score était resté toujours vierge jusqu’à la première mi-temps. Mais, Rodney, le dosa 9 qui a effectué son entré à 20 minutes de la fin du match inscrit le seul but du jeu à la 85 minutes. Un but qu’Usd n’a pu égaliser même s’il avait le monopole de la rencontre.

Quant au second match, Pefac a rendu la tâche difficile à son adversaire Asef  qui est d’ailleurs premier du groupe A  avec trois victoires et un match nul. Cette fois-ci, le score est de 2 buts à 1. Buts inscrits par Maurice le dosa 7 dans les premières minutes de jeu puis égalisé  par Issa le dosa 26 sur un mauvais arrêt du gardien de but. Mais le dosa 15 nommé France-Mance vient aggraver le score sur un coup franc tiré par son capitaine. Usd Vs Asef discuteront donc la 3ème place de ce tournoi  dans la matinée de ce samedi 3 septembre avant les finales le soir de ce même jour. Notons que pour cette 3ème édition, 20 équipes se sont présenté. 10 par catégories (minimes et cadets). Les demi-finales des cadets -17 se tiendront ce samedi 27 août 2016 sur le même lieu.

Yasinmine BABALOLA (stag)

Donga : Un marché ultra moderne bientôt à Djougou

$
0
0

marche-djougou

Dans le cadre du projet «Djougou marché central Reconstruction et Modernisation», le responsable de la société internationale «Sea Lion LTD of ISRAEL» AVRAM Maskovitch a tenu mardi une séance de travail avec les élus locaux de la commune sur le choix des options de construction dudit marché.

Cette séance objectivait de permettre dans un premier temps aux conseillers communaux de Djougou de voir les différentes possibilités de reconstruction et de modernisation de l’actuel marché central de la localité et de choisir ensuite l’option qu’ils trouvent la meilleure.

Après la projection de trois modèles de marché et les explications de l’investisseur AVRAM Maskovitch, option 3 qui consiste à construire un marché  ultra moderne a rencontré l’assentiment de tous les conseillers présents à cette séance.

«Nous avons tous choisi l’option 3 parce que nous avons une  ambition futuriste», a expliqué le maire de la commune de Djougou Alassane Zoumarou.

«Nous ne disposons pas certes de moyens actuellement, mais l’investisseur a accepté nous faire un prêt avec une garantie de l’Etat béninois, que nous allons rembourser petitement», a laisse entendre le maire.

«J’ai au moins 33 ans d’expérience dans le domaine, une fois les clauses finalisées, je sais comment combler les attentes de tous, aussi bien les commerçants que les autorités locales», a rassuré AVRAM Maskovitch.

Source ABP

Blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme : Trois jours pour évaluer les risques au plan national

$
0
0

atelier-blanchiment-capitaux

La Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif) organise du 05 au 07 septembre 2016, un atelier d’évaluation nationale des risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme. Cet exercice appuyé et conduit par la Banque mondiale en liaison avec le Giaba regroupe les grandes catégories des parties prenantes à la lutte contre la criminalité financière à Bénin Royal hôtel.

Trois jours durant, les participants devront identifier, comprendre et évaluer les véritables sources de risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme dans les différents secteurs au Bénin. Partie intégrante des nouvelles recommandations du Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’ouest (Giaba), ce séminaire d’évaluation vise à soutenir la mise en œuvre de l’Approche basée sur les risques (Abr). Ainsi, la présente assise devra permettre de mesurer le niveau de conformité du Bénin avec les normes du Groupe d’action financière (Gafi) à travers une évaluation de son dispositif de lutte.

Dans son mot de bienvenue, la Présidente du Centif, Séverine Dossou a confié que ces nouvelles recommandations de la Giaba renforcent les obligations relatives aux situations présentant des risques plus élevés et permettent aux pays d’adopter une approche basée sur les risques. Les recommandations détaillées ont été donc élaborées sur les actions que le Bénin doit entreprendre à court, moyen et long termes pour renforcer son dispositif. Elle a, par ailleurs, témoigné sa gratitude à la Banque mondiale et au Giaba pour leurs contributions à la réalisation de cet exercice avant de soulignerla nécessité de prévenir l’utilisation des circuits économiques, financiers et bancaires à des fins de recyclage de capitaux ou de tous autres besoins d’origine illicite. Procédant au lancement des travaux, le représentant du ministre des finances,Joël Sodjihoué a rappelé la menace que constituent le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (Bc/Ft) pour l’intégrité du système financier international. Toute chose qui a d’ailleurs conduit à la mise en place du Giaba en vue d’une meilleure coordination des dispositifs de lutte contre le blanchiment de capitaux. A l’en croire, l’atelier permettra de lancer le groupe de travail, responsable de la conduite de l’évaluation, familiariser les participants aux notions d’Enr et les développements pertinents, faciliter un brainstorming sur le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme au Bénin, démarrer le processus d’évaluation nationale des risques du Bc/Ft. Il s’est dit convaincu qu’à l’issue des travaux, des outils encore plus performants et plus adaptés sont mis à la disposition du Bénin afin de mieux lutter contre le fléau.


Aziz BADAROU

Secteur bancaire : Coris Bank débauche un DGA Ecobank et ouvre en Décembre

$
0
0

jean-jaques-golou

Coris Bank International, deuxième groupe bancaire burkinabè, poursuit son expansion régionale. Déjà présent en Côte d’Ivoire, au Mali et au Togo, le groupe va ouvrir ses portes au Benin avant la fin de l’année 2016.  Pour atteindre ses objectifs clairement annoncés, c’est-à-dire participer au développement économique du pays où il est présent, le groupe s’est attaché les services de Jean Jacques Golou, anciennement cadre d’Ecobank Benin comme directeur général. Ce dernier, qui procède d’ailleurs actuellement au recrutement des cadres devant faire partie de sa dream team,  travaille déjà dans l’ombre pour assurer le meilleur lancement possible à Coris au Bénin.

Fondée en 2008 sur les cendres de la Financière du Burkina par l’homme d’affaires Idrissa Nassa, Coris Bank déroule sa stratégie de croissance en Afrique de l’ouest. Pour cela, il mise notamment sur la facilitation de l’accès des petites et moyennes entreprises aux financements.

Au 31 Décembre 2015, le total du bilan de Coris Bank s’est établi à 640 milliards de FCFA. Au Burkina Faso, la banque compte une quarantaine d’agences et contrôle près de 20%  du marché.


M.M

Décongestionnement du Port autonome de Cotonou : Les activités du terminal d’Allada bientôt relancées

$
0
0

port-de-cotonou

Plusieurs sources l’évoquaient depuis l’élection de Patrice Talon. Et cela pourrait se concrétiser dans un futur proche. Le port sec d’Allada pourrait rouvrir ses portes. D’autres sources proches du gouvernement confirment l’information. Le terminal qui était géré par la société Atral d’Eustache Kotingan devrait à nouveau devenir fonctionnel. Le terminal d’Allada reste un gros investissement d’infrastructures. On parle de bitumage de voies et d’installation de voie ferrée. En avril 2012, ledit port sec a cessé de fonctionner suite à la détérioration des relations entre Patrice Talon et Yayi Boni, le Chef de l’Etat d’alors. Le terminal a été créé pour décongestionner le Port autonome de Cotonou. Il devrait accueilliren effet toutes les marchandises en transit vers les pays de l’hinterland. Des acteurs du monde portuaire soulignent l’importance de l’initiative. Néanmoins, il y ades craintes légitimes. Beaucoup trouvent qu’il y a des risques de conflit d’intérêts si la gestion du port sec doit être confiée à Eustache Kotingan, un proche du président Patrice Talon.

A.S

Viewing all 372 articles
Browse latest View live