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Direction du renseignement et des enquêtes douanières : Jacques Boundja Yempabou installé nouveau patron

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Le nouveau Directeur du renseignement et des enquêtes douanières (Dred), l’ancien député Jacques Boundja Yempabou, nommé par arrêté ministériel du 02 juin 2016 par le ministre de l’Economie et des finances, Romuald Wadagni, a pris service hier lundi 20 juin 2016. Il aura attendu trois semaines avant de rentrer dans ses nouvelles fonctions. Son prédécesseur était absent du territoire national. Du coup, la passation de service initialement prévue pour le 3 juin 2016 n’a pu se tenir ce jour-là. Le nouveau Directeur du renseignement et des enquêtes douanières (Dred), Jacques Yempabou, avant cette promotion, était député à l’Assemblée nationale. Même s’il était dans un fauteuil ‘’éjectable’’. Il  pesait, en effet, contre lui, une décision de la Cour constitutionnelle demandant sa démission d’office pour «cumul» de mandats de député et de conseiller communal de Kérou. Aujourd’hui, c’est un tout autre défi que Jacques Yempabou, est appelé à relever pour accompagner le Chef de l’Etat, le président Patrice Talon, dans son souci de développer le Bénin.  

MM


Loi sur le règlement définitif du budget général de l’Etat, gestion 2014 : «On a 2200 milliards de F Cfa de dettes intérieures» dixit Romuald Wadagni

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Les députés se  sont retrouvés hier, mardi 21 juin 2016 en plénière, pour se pencher sur d’autres dossiers. L’examen du rapport du projet de loi sur le règlement définitif du budget général de l’Etat, gestion 2014, et l’atelier de restitution des travaux de la Cop 21. Seul le premier point a pu être vidé malgré les dents dures affichées par la représentation nationale. Ceci, du fait que ce budget en cette année 2014 a été pris par ordonnance. Le ministre des Finances s’y est véritablement donné pour obtenir gain de cause.

Les députés ont soulevé beaucoup d’inquiétudes au moment de l’examen du rapport du projet  de  loi sur le règlement définitif du budget général de l’Etat, gestion 2014. La situation de la gestion en cette année 2014 a été vue à la loupe.  Romuald Wadagni, ministre des Finances béninois dans  un commentaire a expliqué que l’année 2014 a marqué le début d’une aggravation des agrégats macroéconomiques. Pour  le ministre,  ce fut l’année de la catastrophe financière au Bénin. « Le Fmi est intervenu l’année passée à fin mai puis  en juin 2016 à la demande de l’actuel gouvernement dans le cadre d’un projet. Les commentaires de cette institution  ne sont pas liés à la même période. Mais figurez-vous, on a 2200 milliards de F Cfa de dettes intérieures…Entre janvier et mars 2016, le gouvernement a  augmenté la dette intérieure à plus  de 1000 milliards» a-t-il laissé entendre. Il a ajouté qu’en décembre 2015, l’Ex-gouvernement a émis 250 milliards et a laissé les finances publiques dans une situation désastreuse. «Quand le Fmi se rend compte de cela, son rapport ne peut qu’en tenir compte. Je voudrais vous rassurer honorables députés que les commentaires du Fmi sont justifiés et le Fmi ne fait pas de politique » a-t-il confié.

Concernant la question de la masse salariale, le ministre des Finances  a révélé qu’il y a une augmentation de plus de 40 % pour la masse salariale contre 35 % pour le taux normal. Ce qui, pour lui, n’est pas acceptable. «On a entrepris des actions pour limiter les dégâts et contenir la masse salariale. On a pris des mesures pour supprimer les postes qui sont coûteux pour l’Etat.  Egalement, nous envisageons des mesures dont l’impact sera fort. On va faire un contrôle physique pour le paiement des salaires d’ici septembre prochain. On est de concert avec les partenaires sociaux. On n’est pas contre les avantages des travailleurs. On ambitionne tendre vers une meilleure maîtrise des charges », a-t-il  ajouté. Les questions sur la suppression de l’essence kpayo, du Fonds national de retraite, la suppression de la direction des ressources humaines, et les dispositions prises pour la dévaluation du naïra, sont entre autres, des préoccupations posées par  les députés et auxquelles le  ministre Romuald Wadagni   a apporté des éléments de réponses.

Kola PAQUI ( Br Ouémé Plateau)

Amélioration du climat des affaires au Bénin : Les progrès réalisés de 2006 à 2015

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Au Bénin, les investissements directs étrangers entrants (IDE) ont nettement progressé : $ 377 millions, soit environ 226 milliards F Cfa, selon le Rapport 2015 sur l’investissement dans le monde de la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED), publié le 24 juin 2015. Chiffre bien révélateur de la stabilité politique et sociale et surtout des efforts consentis par l’ancien Président de la République, Dr Thomas Boni YAYI, pour améliorer le climat des affaires.

Ces dix dernières années, des chantiers ont été ouverts, plusieurs achevés, et ciblent l'encouragement de l'entreprenariat et de la jeune entreprise, plus de facilités pour l'accès au financement, l'évaluation et l'amélioration de la performance du service public.

Les réformes engagées concernent, entre autres, la création d’entreprises, l’exécution des contrats, le paiement des impôts et taxes, l’accès aux crédits, la simplification des procédures administratives...

Au niveau de la création d’entreprises, la réduction des coûts et délais de service est une réalité. De ce fait, tout agriculteur, artisan ou petit commerçant peut aujourd’hui formaliser gratuitement ses activités. Pour toute personne désireuse de créer un établissement, elle n’aura plus qu’à débourser 10.000 F CFA au lieu de 30.000 F CFA. Pour les Sarl, les frais de formalité sont passés de plus de 500.000 fcfa en moyenne (sans compter les frais de notaires) à 57.000 F CFA, puis à 17.000 F CFA, rendant en même temps optionnel le passage devant un notaire. Sur le plan de la durée, les formalités liées à la mise en place d’une entreprise peuvent être finalisées en une heure de temps. Plus est, l'obligation pour la constitution d'un capital social minimum d'un (1) million F CFA pour les Sarl est supprimée. Le promoteur est en effet désormais libre de choisir son propre montant de capital de départ. Une nouvelle fiscalité applicable aux micros et petites entreprises, en particulier aux artisans, agriculteurs et commerçants est en vigueur depuis le 1er janvier 2016.

Dans le cadre de la construction de l’émergence économique et sociale du Bénin, d’importants progrès ont été ainsi accomplis par le Gouvernement sortant. Voyage au cœur du climat des affaires au Bénin.

Accélération des réformes sur le climat des affaires et le Doing Business

Dans le cadre de l’accélération des réformes sur l’environnement des affaires et le Doing Business, une batterie de mesures fortes ont été prises. Les réformes mises en œuvre ont permis de réduire les coûts de création des sociétés (Sarl) de 57.000 à 17.000 F CFA; réduire le délai de création d’un établissement ou d’une Sarl à 1 heure de temps; poursuivre la promotion des structures d’appui à la création de créateurs d’entreprise, notamment le Guichet Unique de Formalisation des Entreprises (GUFE), l’accélération de l’accès au Permis de construire (eau, énergie, téléphone, domaine foncier), les Business Promotion Center (BPC), les Centres de Gestion Agrées (CGA), le Fonds National de Promotion de l’Entreprise et de l’Emploi des Jeunes (FNPEEJ), le Fonds National de Microfinance (FNM)et le Fonds National pour le Développement Agricole (FNDA), pour la question relative au financement de leurs activités agricoles, artisanales ou touristiques.

Au titre des structures créées par l’ancien régime pour principalement jouer le rôle d’interface unique entre les opérateurs économiques investisseurs et l’administration publique et ceci, dans le but de réduire significativement les lourdeurs administratives que subissent les chefs d’entreprises (nationaux ou étrangers) qui cherchent à investir au Bénin, il y a l’APIEx, Agence de Promotion des Investissements et des Exportations. Elle a été créée avec l’appui technique et financier de la Banque Mondiale. Il y a également la mise en place de l’Assurance Mutuelle Agricole du Bénin (AMAB), créée depuis 2012. C’est un outil de lutte contre les effets des changements climatiques sur notre agriculture, un outil qui rassure le secteur bancaire quant au financement du secteur agricole.

D’autres initiatives ont été prises par le Gouvernement sortant dans la même dynamique : modernisation de l’Agence Béninoise de la Sécurité Sanitaire des Aliments (ABSSA) et le renforcement de ses moyens d’intervention; renforcement des moyens d’action du Laboratoire Central  de Contrôle de la Sécurité Sanitaire des Aliments (LCSSA) nouvellement accrédité (unique structure responsable des analyses d’ordre sanitaire et phytosanitaire des échantillons, en collaboration directe avec l’ABSSA). Ce laboratoire garantit l’accès aux marchés internationaux des produits agricoles de par leur conformité aux normes requises. Il s’est imposé comme une structure moderne régionale à la disposition de la sous-région et du continent. Il lui faut aujourd’hui acquérir le «Chromatographe» pour améliorer ses performances.

Réformes au niveau des Douanes

Au niveau des douanes béninoises, les réformes mises en œuvre sont nombreuses : Programme de Certification des Valeurs (PCV); création du Centre Commun de pré-dédouanement du Guichet Unique des opérations du commerce extérieur  pour la dématérialisation de la liasse documentaire de pré-dédouanement; mise en place de scanner  à l’aéroport et au port…
La réforme sur la dématérialisation des documents de pré-dédouanement (autorisations, certificats etc.) a été un grand succès. Malheureusement, elle a été remise en cause par les nouvelles autorités de la Rupture.  
Ces réformes ont donné les fruits escomptés à la Douane. En 2006, elle a mobilisé 211,5 milliards de F Cfa de ressources pour l’Etat contre 351,2 milliards de F Cfa en 2015. Elle a même pu collecter 374,9 milliards de F Cfa en 2013.
Résultats obtenus

En lien avec les efforts déployés par le régime sortant pour améliorer l’environnement des affaires, le Bénin a été classé deux années consécutivement, dans le top 10 des meilleurs pays réformateurs au monde. Selon l’édition 2016 du baromètre de l’attractivité de l’Afrique publié par le cabinet d'audit Ernst & Young, le Bénin a intégré le top 20 des pays africains les plus attractifs pour les investisseurs en 2016.

En réponse à cette politique d’amélioration du climat des affaires, le Bénin a bénéficié au cours de l’année 2014 d’un montant d’investissements directs étrangers entrants (IDE) de $ 377 millions, soit environ 226 milliards F Cfa, selon le Rapport 2015 sur l’investissement dans le monde de la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED), publié le 24 juin 2015.

L’économie béninoise a ainsi absorbé en 2014, plus de 7 fois le montant de capitaux étrangers de 2006 qui était de $ 53 millions, soit une augmentation de plus de 600% sur ladite période.

Les secteurs qui ont principalement bénéficié de ces capitaux financiers étrangers au Bénin sont le tourisme, l’hôtellerie, l’industrie, les BTP, l’énergie, les mines (pétrole)…

Ces nouvelles données de la CNUCED font aujourd’hui de l’économie béninoise, la 3ème économie la plus attractive de l’UEMOA pour les capitaux étrangers et la 8ème d’Afrique de l’Ouest, alors qu’elle représentait la 6ème destination de l’UEMOA et 13ème d’Afrique de l’Ouest en 2006.

Le Bénin, cité comme le 2ème meilleur «reformer» au monde en 2011, après le Tadjikistan, a non seulement enregistré la plus forte progression du classement de cette année parmi les 189 pays évalués, mais a également progressé depuis 2012, de la 175ème place (185) à la 151ème place (sur 189), aujourd’hui.

Le Bénin, 26ème (sur 53) en Afrique, obtient ainsi la 5ème performance (sur 17) de l’espace de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA). Le climat des affaires s’est donc nettement amélioré dans le pays, selon le Rapport 2015, dans bon nombre de domaines et a conduit à l’obtention du Second Compact du MCA.

Les efforts consentis par l’ancien Président de la République, Dr Thomas Boni YAYI, et ses Gouvernements successifs ont donc contribué à inverser plusieurs tendances. Le taux d’investissement est passé de 16,5% du PIB en 2005 à 29% du PIB en 2015 (un des meilleurs taux dans la CEDEAO et dans l’UEMOA) dont 7,6% du PIB au titre du secteur public et 21,4% du PIB au titre du secteur privé. Ces trois dernières années ont été marquées par une relance économique avec une croissance comprise entre 5 à 6,5%, selon la CEDEAO et l’UEMOA.

De manière globale, les conditions de vie des populations se sont nettement améliorées : le taux de pauvreté non monétaire est passé d’environ 35% en 2006 à 20% en 2015, selon la CNUCED.

Conjoncture économique au Bénin : Un dialogue inclusif sous régional s’impose

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Servais-AFOUDA

Suite à notre article publié sur la dépréciation du naira au Nigeria, un fait qui plombe l’économie béninoise dans la conjoncture, vous vous interrogez sur la politique économique que doit mettre en vigueur l’exécutif pour faire face à cette crise économique qui sévit et dont les effets se font ressentir dans le panier de la ménagère. A cet effet, nous avons recueilli pour vous l’analyse de l’économiste Servais AFOUDA (photo).

Professeur Servais Afouda bonjour, comment expliquez-vous aujourd’hui l’inflation galopante observée sur le marché béninois?

Professeur Servais Afouda : plusieurs phénomènes concourent à l’inflation. Vous avez acheté peut-être un produit aujourd’hui à 100f, demain il devient 120f et ne cesse d’augmenter aux jours suivants. Les raisons sont multiples : soit il y a raréfaction du produit, ou plusieurs autres raisons peuvent encore expliquer cet Etat de chose. Mais dans tous les cas, ce que nous vivons aujourd’hui en terme d’inflation, c’est dû aussi au changement de régime. Ça arrive souvent et les investisseurs attendent pour voir quelles dispositions prendre avant d’investir. Et n’oubliez pas qu’un certain nombre d’éléments économiques et macroéconomiques ont pu être observés et que le régime actuel décrit.

Dans les ménages on ressent quand même les effets. Qu’est ce qui peut déjà être fait pour réduire ces effets ?

On ne doit pas toujours regarder les variables internes et domestiques pour déterminer des stratégies. On n’est dans un environnement qui englobe un certain nombre de pays dont le premier pays économiquement fort est le Nigeria. Cet environnement nous confère donc un certain nombre d’atouts et  la priorité doit être de réfléchir pour savoir comment définir des stratégies et les mettre en œuvre pour tirer profit au maximum de cet environnement régional dans lequel nous sommes. Mais votre question paraît extrêmement importante parce qu’on fait toujours comme ci au Benin on a tous les pouvoirs pour gérer le développement. Aucun pays ne se gère dans son intérieur territorial.

Quelles sont les stratégies de bon voisinage qu’on met en place avec le Nigeria, le Niger, le Togo et au-delà de ces pays-là pour que les caractéristiques du Benin soient comprises par les autres et que dans les échanges multiformes (commerciaux, culturels), on puisse tirer profit en tant que béninois avec notre singularité ? Un certain nombre d’événements viennent corroborer ce que nous disons. N’oubliez pas que la crise pétrolière au plan international a un impact sur l’économie nigériane. Cela a fait que les nigérians, du point de vue des revenus de l’état, la redistribution n’ont plus le pouvoir d’achat qu’ils avaient pour venir acheter nos véhicules d’occasion, pour être présents sur nos marchés où se faire soigner. Ça veut dire qu’en matière d’affaires et de revenus indus que nous tirons des nigérians, on n’a plus cette capacité. Les produits aussi qu’ils amènent, ils ne peuvent plus les vendre pour acheter chez nous. Vous comprenez qu’on fait indirectement les frais de ce qui se passe au Nigeria indépendamment des problèmes que nous avons et qui font suite à un changement de régime. Car, le nouveau régime de Patrice Talon doit rechercher d’abord ses marques pour savoir comment relancer la machine économique. Mais il ne faut plus qu’on soit ici pour penser qu’en tant que béninois on est très fort. On doit inclure dans nos réflexions l’environnement régional. On peut tirer profit de notre espace sous régional, et cela, le gouvernement doit pouvoir le faire.

Le grand voisin de l’est traverse une crise. Que doit faire alors le gouvernement, quelle politique économique adopter pour faire face à la conjoncture économique ?

Le gouvernement actuel comporte d’éminentes personnalités en termes de financiers et d’économistes mais cependant il faut dire la vérité. En effet, un dialogue inclusif doit permettre à chacun de savoir comment faire pour que de façon collégiale, on puisse identifier les stratégies et les bornes. Les hommes d’affaires se connaissent à l’échelle de l’Afrique. Ils savent comment faire pour que, par les échanges et le jeu de la mondialisation, chaque béninois puisse voir son niveau de vie relever. Ce dialogue inclusif, tôt ou tard, devra se faire pour que lorsque les responsabilités vont être situées, chacun puisse jouer correctement sa partition. Car, s’il y a une partie qui pense qu’on réfléchit à sa place, elle aura de problème à apprécier la pertinence des réflexions. Ainsi, grâce à ce dialogue inclusif, on pourra réfléchir aux stratégies à mettre en œuvre. Le document élaboré par beaucoup d’intellectuels a pris en compte certaines réalités: il s’agit de Bénin Alafia à l’horizon 2025. Un document qui, hélas, a été mis de côté. Mais c’est un document extrêmement important et d’actualité auquel il faut se référer. Le développement c’est l’affaire de tous.

En attendant d’en venir à ce dialogue, comment agir sur l’importation et la réexportation ?

En réalité, ce que nous pensons exporter vers le Nigeria, c’est  de la réexportation. On exporte très peu ce qu’on produit vers les pays voisins. Or les dernières évolutions au Nigeria révèlent que le pays de Buhari a déjà interdit l’importation des céréales et des produits carnés. Du coup, tout ce qui est riz et tout ont de problème. Il faut reconnaître que ces mesures d’interdiction des produits agricoles et d’élevage visent à doper la production agricole au Nigeria. Pendant ce temps, nous faisons quoi au Benin? C’est là que se trouve le problème. Que fait-on pour encourager les paysans à aller dans la production afin que nous-mêmes, on puisse exporter vers le Nigeria. Les besoins du Nigeria sont énormes mais hélas nous n’en profitons pas du tout. Le Bénin  a encore une opportunité : c’est l’exportation des produits locaux béninois en direction du pays voisin. Il y a pas mal de produits manufacturés issus du Nigeria que nous consommons ici. Le Bénin a beaucoup de chance aux côtés du Nigeria. Commençons déjà par profiter du plus grand port d’Afrique de l’ouest qui est à Badagry. Mais que faisons-nous pour en profiter ? Nous avons aussi l’atout du secteur pétrolier mais on ne trouve aucun système pour formaliser ce circuit qui emploie quand même un bon nombre de béninois. D’où la question de la gestion de l’essence Kpayo se repose.

Carlos TOSSOU ( CT)

Suite des statistiques véhicules d’occasion

Statistiques de 2007 à 2016

Years            Total

2007            234696
2008            299490
2009            215070
2010            306587
2011            337958
2012            311965
2013            323893
2014            330063
2015            280959
2016            45925

TOTAL / Trade        2637010

NB : Trafic d’Avril 2016

Dette intérieure : Quel chiffre retenir finalement ?

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romuald-wadagni

La dette intérieure du Bénin se chiffre réellement à combien ? Depuis le 06 avril 2016, les chiffres avancés par le gouvernement varient d’un ministre à un autre. Avant sa prise de service, Patrice Talon parlait de 300 milliards. On se rappelle comme si c’était hier qu’il avait pris le ferme engagement de les apurer une fois à la Marina. Après son installation, le montant est revu à la baisse, soit 160 milliards. Cette semaine, la dette est encore montée d’un cran. Au parlement, mardi dernier, le ministre des finances a sorti de nouveaux chiffres : «…on a 2.200 milliards de Fcfa de dettes intérieures (entre janvier et mars 2016, le gouvernement a augmenté la dette intérieure à plus de 1000 milliards)». 300, 160, 250, 2.200, 1.000 milliards… Que doivent retenir les Béninois ? La question trottine dans les méninges. Le gouvernement doit mettre fin à l’intox pour se pencher sur les vrais problèmes de la Nation.

En 2006, l’ancien régime avait hérité de 180 milliards d’arriérés salariaux, 180 milliards d’arriérés intérieurs et près de 150 milliards d’OP non justifiés.  Sans vouer aux gémonies le régime Kérékou, les dettes ont été apurées de façon transparente, même celles du Bénin vis-à-vis de la CEB. Pour y arriver, des mécanismes avaient été mis en place pour mettre à nu les dettes fictives. Pourquoi le gouvernement de la rupture ne peut-il pas aller à l’école de son prédécesseur ? Pourquoi ne communique-t-il pas les chiffres réels aux députés et aux populations ? Pourquoi les chiffres changent chaque 24 heures ? Pourquoi ne met-il pas en place une structure indépendante pour auditer la dette intérieure ? Ceci permettra de voir la qualité des dépenses effectuées, les prestations réalisées, afin d’éviter de payer des dettes fictives à des prestataires indélicats qui créent des sociétés fictives à cet effet. La variation des chiffres est-elle une manœuvre pour payer des prestations fictives à des copains ? Voilà autant de questions qu’on est en droit de se poser. L’audit est la seule réponse à toutes ces questions. Cet audit doit être fait par des cabinets vraiment indépendants du pouvoir en place. Le gouvernement ne doit pas lever des fonds pour payer lesdites dettes sans les auditer.

A l’Assemblée Nationale, mardi dernier, les députés auraient dû demander des détails sur les chiffres avancés par le ministre des finances et surtout la liste des prestataires de services. Le gouvernement mérite une question orale avec débat sur la question des dettes afin d’éclairer le peuple totalement embrouillé, à dessein, par les chiffres.

Contrairement à certaines allégations, le budget 2014 a bel et bien été validé par le FMI qui a toujours salué la stabilité monétaire, financier et macroéconomique au Bénin. Le gouvernement doit éviter de verser dans le dilatoire et l’intoxication. Dans cette cabale en cours contre l’ancien gouvernement, il y a une volonté manifeste de détruire tout ce qui a été réalisé en 10 ans, noircir le bilan, dans l’optique de salir l’image de marque de l’ancien Président de la République.

Le Gouvernement doit dire la vérité aux populations sur les dettes, sortir les vrais chiffres, et mettre en place des mécanismes pour protéger les ressources de l’Etat. La volonté de nuire à l’ancien régime à travers la manipulation des chiffres est cynique. C’est de la mauvaise foi. Depuis le 06 avril 2016, les nouvelles autorités du pays voient Boni Yayi partout. On dirait qu’elles sont hantées. Plutôt que de focaliser leurs énergies sur les préoccupations pressantes des populations (insécurité grandissante, délestage, emploi des jeunes, autonomisation des femmes, santé, éducation…, elles passent tout leur temps à s’occuper d’un seul homme. Chaque jour que Dieu fait, leur usine fabrique des bombes d’intoxication massive larguées sur les populations. Pourquoi cette haine, cet acharnement envers l’ancien Chef de l’Etat ?
Patrice Talon est élu pour travailler et non pour régler des comptes. Son équipe doit se mettre au travail et arrêter le bavardage, d’agacer le peuple, qui est fatigué d’entendre le même disque. Le disque «Yayi est mauvais» est rayé. En 10 ans, Boni Yayi a fait de son mieux. L’accent a été mis sur la modernisation du réseau routier national, les mesures sociales, l’amélioration du climat des affaires, l’éducation, la santé, l’énergie…

Le gouvernement de la rupture est appelé à montrer sa capacité de mobilisation des ressources pour financer le développement du Bénin plutôt que de passer tout son temps à critiquer la gestion de son prédécesseur. A l’allure où vont les intoxications, il ne lui reste qu’à aller détruire les routes, les écoles, les hôpitaux et autres infrastructures réalisées sous l’ancien régime pour coller la paix à Boni Yayi.

Somme toute, les chiffres avancés par le gouvernement concernant les dettes ne sont pas réels. Les députés sont appelés à se saisir de ce dossier pour éviter que les fonds publics ne soient utilisés à des fins inavouées.

Prioriser l’économie et le développement et non la finance seule

La finance seule à travers l’équilibre budgétaire ne pourra pas régler les défis économiques, politiques, sociaux, environnementaux et culturels de notre pays. Le nouveau pouvoir semble ignorer les infrastructures réalisées dans le pays (écoles, centres de santé, routes, chemins de fer, aéroports, port…) et verse dans l’intoxication pour parler de trésorerie et de dettes à court terme afin d’effacer l’effort consenti au cours des dix dernières années. Il sera difficile d’effacer les acquis obtenus par les intoxications de tous genres. Le peuple est bombardé par des chiffres sur la dette de notre pays et le gouvernement se refuse d’évaluer l’étendue du patrimoine laissé.

Le régime en place a du mal à se retrouver dans sa volonté d’effacer toutes les réalisations visibles de son prédécesseur. Pendant qu’il dit que «le pays va mal», que l’ancien gouvernement a laissé le pays dans un «état catastrophique», il trouve les moyens de vider les caisses de l’Etat.

L’émergence est la transformation de tout. Le pays manque cruellement d’infrastructures routières. Le Programme spécial de modernisation de nos routes est incontournable en dehors du partenariat public-privé. Ce programme de 2000 km additionnels à bitumer dans notre pays pour le connecter à la sous-région est très important.

Avec un mécanisme basé sur les péages et les taxes de plus de 5000 véhicules qui ont recours à nos routes pour rallier les pays de la sous-région, le gouvernement sortant se retrouve avec des ressources additionnelles de près de 100 milliards de F CFA pour faire face au service de la dette.

Par ailleurs, le financement de ce programme de 2000 Km à bitumer est disponible à 5 à 6% en moyenne et remboursable en moyenne à 15 ans dont environ trois ans de différé.

Des fonds ont été négociés depuis plus d’un an pour renforcer la modernisation du réseau routier national.  Basé sur un appel à concurrence, il n’a nécessité que la garantie de l’Etat et la lettre de confort de la BCEAO à l’instar de l’expérience dans les autres pays de la sous-région. L’Etat n’a pris qu’un engagement. Et il s’agit d’une dette à moyen terme.
Après les trois années de différé, il n’est pas juste de parler d’une dette à court terme. C’est de la communication politique. Le gouvernement servira mieux la République en auditant les chiffres balancés avec légèreté et beaucoup de haine. Le Bénin n’acceptera pas le remboursement de dettes fictives au profit du clientélisme du pouvoir.

Lever des ressources sur le marché  financier régional est une bonne chose. Mais non à des paiements fictifs qui accompagnent l’évasion et le transfert de nos ressources à l’étranger. Les députés doivent demander des comptes au Gouvernement pour éviter le pillage du pays.

1000 milliards décaissés en 3 mois par l’ancien régime est de la pure intoxication. 2200 milliards de dette à court terme est aussi du mensonge pour distraire le peuple. Si quelqu’un doit être menotté pour avoir créé des monstres qui continuent de piller impunément le pays, ce n’est pas Boni YAYI. Le député qui a évoqué le sujet au parlement mardi dernier est bien placé pour connaître l’origine du malheur qui frappe aujourd’hui le peuple béninois, puisque tout le monde connaît les conditions dans lesquelles ceux qui nous gouvernent aujourd’hui dans la totale opacité sont fabriqués.

Faut-il le rappeler encore, le réseau d’intérêt national du Bénin classé suivant le Décret N°2001-092 du 20 février 2001 se compose de 6.076 km dont 40% bitumé. Le Bénin dispose d’un réseau de pistes d’environ 40.000 km dont seulement 7.400 ont fait l’objet d’un aménagement. Globalement, en 2005, il y avait 1821 km bitumé contre environ 2800 km en 2016, soit un accroissement de 2005 à 2016 d’environ 1000 km. Ainsi, de 2005 à 2016, le gouvernement sortant a engagé plus de 3639 km d’aménagement et de bitumage dont environ 500 km de reconstruction ou de réhabilitation. L’extension du réseau routier sous l’ancien régime est d’environ 1000 km soit en moyenne 100 km par an en termes de travaux exécutés et achevés, 300 km par an en termes de travaux engagés.

C’est dire que beaucoup de moyens ont été mobilisés pour mettre le Bénin en chantier, moderniser le réseau routier national et construire d’autres infrastructures de développement.   

Le gouvernement de la rupture doit aller chercher la contrepartie des moyens déployés sur le terrain pour constater de visu l’effort de développement consenti. Et c’est d’ailleurs pourquoi les Béninois deviennent de plus en plus nombreux à réclamer un audit général des dettes du Bénin pour éviter que l’argent du trésor ne soit utilisé à des fins inavouées. Les députés doivent se saisir de ce dossier pour permettre aux Béninois et à la communauté internationale de cerner tous les contours de cette affaire de dettes. Il s’agira de faire l’état des lieux par rapport aux dettes et surtout de vérifier la matérialisation et la qualité des prestations faites. Cette démarche déjà mise en œuvre par l’ancien régime permettra de mettre à nu les sociétés écran ou fictives.

Somme toute, le gouvernement doit se mettre au travail. Les défis à relever sont nombreux et les Béninois sont impatients de voir ses premières réalisations et non de vivre au quotidien la haine et l’acharnement à l’égard de l’ancien régime.

Source externe

Polémique autour de la dette intérieure du Bénin : Les contre-vérités du ministre des Finances

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Romuald-Wadagni

A l’Assemblée Nationale, le mardi 21 juin 2016, le ministre de l’économie et des finances, Romuald Wadagni, a confié aux députés que l’ancien régime a «augmenté la dette intérieure à plus de 1000 milliards» (entre janvier et mars 2016) et qu’«on a 2.200 milliards de Fcfa de dettes intérieures». Comme une trainée de poudre, cette annonce, manipulation de chiffres, a fait le tour des réseaux sociaux. Heureusement que les vrais techniciens ont très tôt compris qu’il s’agit purement et simplement d’une pure intoxication, d’affabulations mensongères, dans le seul but de noircir le bilan du gouvernement sortant, rendre impopulaire à tous prix son Chef, l’ancien Chef de l’Etat, Dr Thomas Boni Yayi.

Les recettes de l’Etat sont passées de 383,4 milliards FCFA en 2005 à 819,5 milliards FCFA en 2015, soit un accroissement de 113,7%. Les recettes mensuelles de l’Etat (en 2015) tournent autour de 66 milliards F Cfa (toutes recettes confondues), les trois mois objet de polémique donnent 198 milliards. Où le gouvernement va-t-il alors trouver 1000 milliards en 3 mois ?
L’ancien régime a opté pour l’économie et le développement, comme bon nombre de pays de la sous région comme la Côte-d’Ivoire, le Togo et le Sénégal qui ont recours aux marchés financiers et aux banques pour moderniser leurs réseaux routiers et améliorer les conditions de vie et de travail de leurs populations. Un pays de l’espace UEMOA avait, par exemple, comme taux de croissance, 2%. Mais avec la rénovation de son réseau routier par la même technique et avec les mêmes entreprises, sa croissance tourne aujourd’hui autour de 7%. Si le Bénin a pu faire grimper sa croissance à 6,5%, c’est aussi grâce à cette option du gouvernement sortant de moderniser le réseau routier du pays.

La route joue un rôle important dans le développement socio-économique d’un pays comme le nôtre. Un réseau routier bien construit et bien entretenu est essentiel à la croissance économique et à la lutte contre la pauvreté dans les pays en développement. C’est la raison pour laquelle l’ancien Président de la République, Dr Thomas Boni Yayi, durant ses deux mandats, a mis un accent particulier sur le développement du réseau routier national. Plusieurs raisons expliquent ce choix de l’ancien régime. Les routes internationales permettent, en effet, le développement des échanges commerciaux (transport des biens et des marchandises), et la réduction des coûts de transport; les routes urbaines ont une importance capitale : (a) réduction du coût de la vie, (b) diminution des accidents de la route, (c) fluidité des activités économiques et enfin les routes rurales. Elles permettent de désenclaver les zones de production en améliorant l’écoulement des marchandises vers les villes réduisant ainsi les coûts de transport, améliore l’accessibilité aux services de base (services de santé, les écoles), et l’accès aux marchés des produits agricoles.

Globalement, le réseau routier bitumé a évolué de manière significative : 606 km de routes bitumées en 1960, 1240 km en 1990, 1821 km en 2005 et environ 2800 km en 2015, soit un accroissement d’environ 1000 km entre 2005-2015. L’ancien gouvernement avait achevé environ 951 km de routes bitumées. Environ 675 km de routes sont en cours de bitumage actuellement avec pour la plupart un taux d’exécution physique de plus de 50%.

En termes de perspectives, il est envisagé un vaste programme de modernisation du réseau portant sur environ 1655 km. Plusieurs localités devraient être désenclavées : Zê, Hêvié, Houèdo… Et ce, dans le cadre du partenariat public-privé. C’est dans ce cadre que des appels ont été lancés à des investisseurs étrangers pour accompagner le gouvernement, car nos ressources internes ne suffisent pas pour concrétiser de grands travaux. Le régime de la rupture vient de remettre en cause ces projets. Dès lors, il ne peut plus parler de dettes puisque les travaux n’ont même pas démarré alors qu’il s’agit de dette à moyen terme et non à court terme. C’est un engagement hors bilan, étalé sur 15 ans avec 3 ans de différé, avec un taux de 6% en F CFA. Tous les autres pays de la sous-région ont procédé de cette manière. Si le régime en place est incapable de résister au FMI, c’est un autre problème. Le gouvernement Talon, avec la mer de compétences qui l’entoure, doit pouvoir être en mesure de mobiliser des ressources propres pour financer le développement du pays.

Qu’en est-il du cadre macroéconomique ?

Le cadre macroéconomique laissé par l’ancien gouvernement était globalement stable caractérisé par une croissance économique rapide, une inflation contenue, un déficit public maîtrisé et des efforts d’assainissement et de modernisation des finances publiques consentis. Les chiffres et autres évaluations des institutions nationales et internationales montrent clairement que des efforts sérieux ont été consentis pour accélérer la croissance économique, améliorer le climat des affaires, maîtriser l’inflation, assainir et moderniser les finances publiques avec comme conséquence l’accroissement des recettes publiques et une maîtrise du déficit budgétaire (Le même FMI l’a certifié dans son rapport du 11 décembre 2015).

La gestion prudente des finances publiques a entrainé la viabilité de  la dette publique : 41,7% du PIB à fin décembre 2015, contre un plafond communautaire de 70% du PIB.

C’est aussi utile de rappeler que le Bénin a reçu quatre prix internationaux dans le secteur agricole (Fao, Union africaine, Etats-Unis et G7). Il a également reçu un prix spécial de l’Union africaine dans le secteur eau. Si les Etats-Unis ont accordé le second compact du MCA au Bénin, c’est certainement parce que les règles de bonne gouvernance étaient bien respectées. Si le Bénin était dans un «état catastrophique» ils n’allaient jamais accorder ce compact.

Il n’est pas question d’aller lever des fonds sur le marché financier ou au niveau des banques pour payer des dettes. Les défis de développement à relever sont nombreux et le gouvernement doit se mettre au travail et cesser de distraire le peuple.

Les dettes dont on parle aussi sont un faux problème. Les chiffres avancés en désordre sont erronés. En son temps, le vrai débat aura lieu pour siffler la fin de la récréation.

L’option du gouvernement en place à travers les finances, l’équilibre budgétaire, sera suicidaire pour les Béninois. Avec le retour en force du Programme d’ajustement structurel (Pas), le Bénin a de mauvais jours devant lui.

Enfin, essayer coûte que coûte de ternir l’image de l’ancien Chef de l’Etat ne fera que renforcer l’admiration de millions de Béninois qui lui sont reconnaissants pour ses efforts concrets de paix, de développement et de prospérité partagée. Ceux-ci pourront défendre en son temps son héritage quel que soit le prix à payer. Encore que dans l’équipe gouvernementale actuelle, il y a des gens dont les noms ont été cités dans des scandales comme Maria-Gléta, Sodéco et consorts.

M.M.

Ministère de l’économie et des finances : La grève des agents du Trésor public reconduite

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L’administration du Trésor et de la comptabilité publique sera à nouveau paralysée à partir de ce jour, mardi 28 juin 2016. D’une grève d’avertissement de 48heures la semaine écoulée, les agents du Trésor public passent à une grève de 72 heures sans service minimum par tacite reconduction. Réunis au sein du Syndicat des agents du Trésor Public du Bénin (Synatrep), ils protestent contre le relèvement «illégal» de deux agents du ministère de l’économie et des finances. Ils exigent que «les deux agents soient rétablis dans leurs fonctions sans délai, la production sans délai des pièces justificatives des dépenses non justifiées par l’ambassadeur du Bénin à Paris et le respect des procédures en matière d’exécution des dépenses publiques même en cas d’extrême urgence».Face à la détermination de l’autorité ministérielle de ne pas donner une suite favorable à leur plateforme revendicative, les conséquences pourraient être désastreuses pour l’économie nationale. Ils n’entendent pas démordre tant qu’ils n’auraient pas eu gain de cause.

Aziz BADAROU

Rencontre annuelle des acteurs de la finance décentralisée : L’assainissement du secteur au cœur des réflexions

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L’Agence nationale de surveillance des systèmes financiers décentralisés (Anssfd) a convié hier, mardi 28 juin 2016,les acteurs du secteur de la microfinance à une séance de réflexion sur les défis et perspectives de la finance décentralisée au Bénin. Ceci, dans le cadre de leur deuxième rencontre annuelle. Il a été question d’œuvrer à l’assainissement du secteur en vue de garantir l’appui des partenaires techniques et financiers.

« Bilan et perspectives de la surveillance du secteur de la finance décentralisée au Bénin », c’est le thème autour duquel se sont articulés, les échanges de la présente rencontre. Il s’agira pour les participants d’apprécier les progrès accomplis en matière d’amélioration de la supervision du secteur de la finance décentralisée et de dégager les perspectives. Initiée par l’Agence nationale de surveillance des systèmes financiers décentralisés, la rencontre vise à échanger sur l’état des lieux du secteur, la stratégie d’assainissement et ses problématiques. En effet, le secteur de la microfinance a connu ces dix dernières années une croissance remarquable. Ainsi, de 2012 à 2015, la clientèle est passée de 1 577936 à 1 827159 clients, l’épargne de 67,4 milliards à 93,5 milliards et l’encours de crédit de 91,4 milliards à 106,7 milliards. Des chiffres qui témoignent bien de l’importance du secteur et de la place qu’elle doit occuper dans la politique de développement global.

Dans son mot de bienvenue, le Directeur général de l’Anssfd, Louis Biao a témoigné sa gratitude aux autorités et aux Ptfs pour leur sollicitude à la cause du développement inclusif. A l’en croire, les attentes de la rencontre sont énormes notamment l’engagement des Ptfs pour le financement de la stratégie d’assainissement, l’implication des acteurs dans le processus de l’assainissement du secteur, la large vulgarisation des textes portant règlementation des Sfd et enfin l’état de la conjoncture du secteur à fin mai 2016. Il a, pour finir, plaidé afin que des moyens nécessaires soient mis à la disposition de l’Anssfd pour mener à bien la mission à elle, confiée. A sa suite, le représentant du ministre en charge des affaires sociales, Didier Djoï a souligné, qu’en dépit des progrès réalisés, le secteur connait toujours des difficultés majeures qui appellent à des actions immédiates aussi bien de la part du gouvernement que des acteurs. Pour lui, l’assainissement du secteur est plus qu’une priorité aujourd’hui pour le gouvernement. Quant au représentant du ministre de l’économie et des finances, Joël Zodjihoué, il a évoqué la nécessité de faire du secteur, un véritable outil de développement, de protection des plus démunis et de réduction de la précarité. Après avoir déploré la mauvaise gestion caractéristique de certains Sfd, la prolifération des structures illégales et évoqué les différentes mesures prises pour la sauvegarde des acquis du secteur, il a insisté sur l’urgence de la mise en œuvre de la stratégie d’assainissement du secteur. Ceci en vue de garantir l’appui des Ptfs. Il a, pour finir, exhorté à la viabilité de ce secteur créateur de richesses et d’emplois.


Aziz BADAROU


Fonds national de la microfinance (Fnm) : Jean Panti cède le gouvernail à Denise Dassoundo

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Le désormais ancien Dg/Fnm Jean Comlan Panti a cédé son fauteuil dans la soirée de ce lundi, 27 juin 2017 à la nouvelle Directrice générale du Fonds national de la microfinance (Fnm) Denise Dassoundo. En passant le témoin à la nouvelle Directrice Générale, le manager Jean Comlan Panti qui a dirigé la structure pendant 34 mois (du 20 Août 2013 au 22 Juin 2016) a fait le point des différentes actions menées durant son passage à la tête de la première initiative publique d’appui à la microfinance au monde à être certifiée ISO 9001-2008 (Fnm). De multiples actions qui ont permis le rayonnement du Fonds au plan national et international avec l’obtention de différentes distinctions honorifiques. Sous sa direction,  le Fnma réussi à se maintenir dans le cercle de la certification ISO avec à la clé, le renouvellement de la Certification pour quelques années de plus. L’autre action forte menée par Jean Panti et son équipe reste l’achèvement de  la construction du majestueux et imposant siège situé en plein cœur du carrefour Sika Toyota en allant vers la cité Houéyiho. Toute chose qui a offre aujourd’hui au personnel de l’institution, de meilleures conditions de travail .  Il a, par ailleurs, rendu un vibrant hommage aux Présidents Boni Yayi et Patrice Talon pour avoir placé leur confiance en sa personne. Le désormais ancien Dg/Fnm affirme ensuite que « depuis le lundi 22 Juin 2016 où le Fnm fête ses 10 ans d’existence, de nouveaux défis sont à relever... Je puis vous affirmer avec conviction qu’en ce début du régime de la rupture, le Fnm prend effectivement un nouveau départ>>. La nouvelle Dg/Fnm a également reconnu les qualités de son prédécesseur avant de rassurer d’une gestion participative dans la probité.


A.B

Supposée taxation des produits pétroliers par le gouvernement : Bio Tchané dément et clarifie

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En marge d’une conférence de presse donnée à la salle de Conférence de son ministère hier, lundi 4 juillet 2016 , pour faire le point de l’emprunt obligataire émis par le gouvernement, le ministre d’Etat Chargé du plan et du développement Abdoulaye Bio Tchané a tenu à apporter des clarifications au sujet de la controverse autour  de la supposée taxation des produits pétroliers, par le gouvernement de la Rupture. Pour le ministre d’Etat, "Il n'est pas question de mettre les taxes sur le kpayo". A l’en  croire, le gouvernement n’a jamais décidé de prélever des taxes sur l’essence frelatée. L'objectif du gouvernement, fait savoir le ministre, « est de rapprocher les prix du marché informel et du marché formel" en vue de favoriser la concurrence.  Le gouvernement entend donc agir sur les prix en réduisant les taxes sur les produits à la pompe, ce qui permettra la propension des clients de l’informel pour les stations-services. Bio Tchané dément donc les rumeurs faisant état de la volonté de formalisation du secteur informel pour lutter contre l’essence de la contrebande.

M.M.

Emission obligataire du gouvernement de la rupture : Un succès au-delà des attentes

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Le gouvernement du Bénin a émis un emprunt obligataire sur le marché le 28 juin 2016. Le ministre d’Etat chargé du plan et du développement, Abdoulaye Bio Tchané annonce un succès éclatant de l’opération. C’est à travers une conférence de presse animée dans la salle de conférence dudit ministère hier, lundi 4 juillet 2016.

« Pour des besoins exprimés de cent cinquante (150) milliards de francs Cfa, le concours de l’épargne public a été à la hauteur de deux cent deux (202) milliards de francs Cfa soit plus du 1/3 des besoins estimés en surplus », c’est en substance le point établi par le ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané. A l’en croire, c’est un pari risqué, mais utile compte tenu de l’accumulation de la dette vis-vis des Pme, menaçant leur pérennité. La spécificité de cette souscription réside dans la part active prise par les nationaux dans l’opération, a-t-il fait savoir. Ce qui dénote de l’adhésion des acteurs économiques aux réformes et mesures mises en œuvre et marque le signal d’espoir et de retour de la confiance en l’économie béninoise. Et pour le ministre d’Etat, cette marque de confiance constitue pour le gouvernement, un appel  à une meilleure gestion et avec responsabilité.

A quoi serviront les fonds collectés

Pour le ministre, les ressources tirées de cet emprunt serviront prioritairement à redonner espoir aux Pme nationales par un apurement entier et immédiat des arriérés dus par l’Etat, régler le service de la dette publique y compris les arriérés, redynamiser l’investissement privé et relancer l’investissement public. Toutes choses devant permettre de résoudre l’épineux problème de l’emploi et relancer les initiatives privées en attente de financement.

L’espoir renaît

Selon les propos du ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané, le succès de l’emprunt émis par le gouvernement redonne espoir quant aux futurs recours à l’épargne publique. Il annonce pour ce faire l’émission prochaine d’autres emprunts y compris ceux dédiés et destinés à des projets spécifiques. Abdoulaye Bio Tchané reste donc optimiste quant à l’avenir et prend l’engagement au nom du gouvernement d’assurer une saine et bonne gestion durable des ressources.

M.M.

Renforcement du système d’alimentation en eau potable de Parakou : La Boad apporte un second appui au Bénin

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Messieurs Christian ADOVELANDE, Président de la Banque ouest- africaine de développement (BOAD), et David BABALOLA, Directeur général de la Société nationale des eaux du Bénin (SONEB), ont signé un accord de prêt d’un montant global de 5, 575 milliards de FCFA pour le financement partiel du projet de renforcement du système d’alimentation en eau potable de la ville de Parakou et environs.

Le renforcement du système d’alimentation en eau potable de la ville de Parakou et environs permettra de réhabiliter le barrage d’Okpara et de ses déversoirs, de renforcer et d’étendre les réseaux de distribution et de transport sur une longueur totale de 298 km.La réalisation du projet aura également des retombées bénéfiques sur l’exploitation de la SONEB. En effet, il permettra de consolider et de développer le réseau de la société, d’augmenter et de sécuriser sa production d’eau potable, de satisfaire la demande et d’améliorer la qualité de son service. Au plan financier, les cash-flows qui seront dégagés permettront à la SONEB de consolider sa situation financière et de continuer à honorer ses engagements financiers vis-à-vis de tous les bailleurs de fonds.

Cet accord porte à 13, 575 milliards de FCFA, l’appui global de la BOAD au renforcement du système d’alimentation en eau potable de la ville de Parakou et ses environs. Dans le cadre de ce projet, l’institution avait accordé un prêt de 8 milliards de FCFA à l’Etat béninois en mars 2015.

Ce projet constitue la troisième intervention de la BOAD dans l’hydraulique urbaine au Bénin, après les projets de renforcement du système d’alimentation en eau potable de la ville de Cotonou et ses environs d’une part, et du centre secondaire de Djougou et des localités de Savè, Tchaourou et Tanguiéta, d’autre part.

Le projet de Parakou porte à 26, 2 milliards de FCFA le montant des interventions de la BOAD de l’hydraulique urbaine au Bénin, sur un total de 654 milliards de FCFA, tous secteurs confondus.

Le Président Christian ADOVELANDE a expliqué le soutien de la BOAD par le fait que ce « projet est en parfaite adéquation avec la Stratégie d’intervention de la BOAD dans les secteurs de l’alimentation en eau potable et de l’assainissement, adoptée en 2010. Celle-ci met notamment l’accent sur la mise en place d’infrastructures d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement en milieux urbain et rural, y compris les stations d’épuration des eaux usées domestiques, agricoles et industrielles et la gestion des déchets solides ».

Quant à Monsieur David BABALOLA, il s’est dit satisfait de la signature de cet Accord, qui va « consacrer  la mise en phase effective par la SONEB, de l’un des plus grands projets d’eau potable de la ville de Parakou, au cours de ces dix dernières années ».

Source : agence ecofin

“Initiative pour le financement du développement économique local du Bénin“ (LFI-B) : Des institutions bancaires s’approprient l’approche de financement de projets

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Dans le cadre de son programme “Initiative pour le financement du développement économique local du Bénin“ (LFI-B),Le Fonds d’équipement des Nations-Unies (Uncdf)a organisé, mercredi 13 juillet 2016 à Bénin Royal hôtelde Cotonou, un atelier de formation à l’intention des responsables des institutions financières. Ceci devrait permettre le renforcement des capacités des participants en matière de financement de projets.

Ils étaient nombreux, ces cadres des institutions bancaires venus de plusieurs pays de l’Afrique pour prendre part à ladite formation. Les travaux qui se sont déroulés autour du thème : « Financement des projets » visent à permettre aux institutions de s’approprier la stratégie de réduction de risques dans les projets d’investissement tout en facilitant leur éligibilité. Pour le Conseiller technique en chef du programme LFI, Peter Malika,il a été question de partager les expériences et les prouesses réalisées dans d’autres pays grâce à l’approche. Destiné à promouvoir la croissance durable, inclusive et équitable dans les Pays les moins avancés (Pma), le programme a pour objectif principal de faciliter l’accès aux capitaux publics et privés pour les populations démunies, de transformer les idées en projets bancables. A en croire l’expert en financement/Pnud, Armel Djengue, LFI-B est un instrument qui vise à financer des projets productifs d’envergure moyenne afin d’accélérer le Développement économique local et d’améliorer les conditions de vie des populations locales. Mise en œuvre pour la première fois en Tanzanie, l’initiative pour le financement du développement économique local s’est étendue à plusieurs autres pays africains. « Le programme accompagne le développement des projets et apporte une assistance financière sous la forme de capitaux de démarrage et d’expertise technique pour mobiliser et orienter les flux des capitaux domestiques vers des investissements qui stimulent un développement économique local inclusif et durable » a laissé entendre Armel Djengue. LFI-B appuiera donc des investissements économiquement et financièrement viables mis en œuvre par des promoteurs publics et/ou privés et qui visent la mise en place des capacités productives et de consommations durables qui vont induire des changements positifs durables au sein des communautés locales. Soulignons que l’initiative est mis en œuvre à travers quatre principales composantes à savoir : l’appui à l’identification de projets, l’appui à la structuration de financement, le renforcement des capacités, le suivi-évaluation de l’impact.

Aziz BADAROU

Secteur des produits congelés : Le Gipc veut marcher contre Ajavon

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Le Groupement des importateurs des produits congelés (Gipc) passe à la vitesse supérieure dans la guéguerre qui l’oppose au roi du poulet Sébastien Ajavon. Face au refus de ce dernier d’une diminution des frais douaniers et après leur rencontre avec le président Talon, les importateurs de produits congelés ont décidé de battre le macadam jeudi prochain. Une marche de protestation contre Sébastien Ajavon partira de l’Etoile rouge pour échouer au ministère de l’économie et des finances. C’est la première d’une série d’actions qui ont but d’amener le gouvernement à leur restituer les pertes subies en 2015 et à procéder à la réduction des frais douaniers. En effet, ces mesures qui devront permettre la redynamisation du secteur des produits congelés, telle que souhaitée par le Gipc, se trouvent confrontées à l’opposition de Sébastien Ajavon. Le prétexte évoqué par le magnat de la volaille est qu’il dispose encore d’un stock important de produits qui ont été dédouanés sur la base des anciens tarifs. Pour lui donc, il ne saurait avoir diminution tant qu’il n’aura pas épuisé tout son stock ou à condition que l’Etat consente à le dédommager. Lassés d’attendre que le gouvernement réagisse, les importateurs ont décidé de protester contre ce qu’ils appellent le diktat d’un seul opérateur économique sur toute une corporation. Une dernière réunion du Gipc  est prévue ce mardi pour valider la date de la marche et s’entendre sur l’itinéraire. Au cas où le gouvernement de la Rupture continuerait à faire la sourde oreille, d’autres actions d’envergure sont prévues pour amener Patrice Talon à œuvrer dans le sens de l’intérêt collectif au lieu de continuer à protéger les intérêts  d’un allié politique. Voilà une pression supplémentaire qui risque de mettre à mal les rapports déjà mal en point entre Patrice Talon et Sébastien Ajavon.


M.M

L’Expert en Financement/Pnud-Bénin, Armel Djengue à propos du programme « Local Finance Initiative » : « Le LFI vise la réalisation d’infrastructures productives au Bénin »

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Le Fonds d’équipement des Nations unies (Uncdf) procède depuis un an, à la mise en œuvre du programme « Local Finance Initiative » ou “Initiative pour le financement du développement économique local“ (LFI) au Bénin. Destiné à promouvoir la croissance durable, inclusive et équitable dans les Pays les moins avancés (Pma), le programme a pour objectif principal de faciliter l’accès aux capitaux publics et privés pour les populations démunies, de transformer les idées en projets bancables. Ce programme qui porte déjà ses fruits dans d’autres pays comme la Tanzanie, l’Ouganda nous est présenté ici par l’Expert en financement/Bureau Pnud-Bénin, Armel Hervé Djengue au détour d’un entretien accordé à votre journal. Lisez plutôt…

Depuis bientôt un an (démarré en novembre 2015), le programme LFI a été lancé au Bénin, quel bilan peut-on déjà concrètement fait ?

L’avènement de ce programme vise d’abord à encourager la réalisation d’un certain nombre d’infrastructures productives au niveau du Bénin.  Ceci pour accompagner la décentralisation et faciliter le développement local dans les communes. Après le lancement, nous avons cherché à nous approprier cette méthodologie de financement de projets que le LFI a eu à expérimenter dans d’autres pays tels que la Tanzanie, l’Ouganda. A ce jour, cette appropriation nous a permis de lancer le premier appel à propositions de projets qui a été fait au mois de mai 2016 et nous avons eu la clôture le 09 juin 2016. Il y a eu donc un certain nombre de projets qui ont été soumis aussi bien par des promoteurs privés que par les collectivités locales parce que nous avons sollicité les mairies pour pouvoir également présenter leurs projets. Actuellement, nous sommes dans la phase d’étude de ces projets pour valider. Puisque les projets ont été demandés sur la thématique : Sécurité alimentaire et nutritionnelle.  Dans un premier temps, Nous sommes en train d’étudier et de valider ces projets qui répondent effectivement aux piliers de la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Et dans un deuxième temps, nous allons passer à la phase d’étude de l’aspect bancable et en venir donc à ces projets qui peuvent être éligibles au financement des institutions financières.  Mais il faut retenir que la contribution du programme LFI vise également à apporter éventuellement un fonds de démarrage à ces promoteurs de projets et aussi de l’assistance technique pour améliorer la qualité de ces dossiers jusqu’à ce qu’ils répondent aux exigences des institutions financières.

Dites-nous en quelques mots, comment est-ce qu’un porteur de projet peut-il bénéficier de ce programme ?

Pour bénéficier du programme LFI en termes d’accompagnement, il faut avoir un projet qui soit tout d’abord transformateur pour nos communes. Alors, lorsque nous parlons de projets transformateurs ce sont des projets qui doivent avoir un effet d’entrainement. Par exemple, lorsque nous installons une usine de transformation de noix de Cajou, cela permet à la base, ceux qui sont des producteurs de pouvoir trouver des débouchés pour écouler leurs produits. Voilà juste un exemple d’effet d’entrainement. Lorsque le caractère transformateur du projet est établi, il faut ensuite que le projet puisse avoir une viabilité commerciale. Si elle ne peut pas être rentabilisée commercialement, nous ne l’acceptons pas. Nous visons également des projets dont le coût est estimé entre 100000 dollars et 10 000 000 dollars. Donc cela nous fait entre 60 000 000FCFA et 6 000 000 000 FCFA. Enfin, le quatrième critère, il faut que le projet porte sur un secteur prioritaire de développement national. Par exemple, la sécurité alimentaire, les énergies renouvelables, les infrastructures publiques comme un marché, un entrepôt public. Voilà en quelque sorte ce que nous attendons comme critères pour l’éligibilité des projets.

Au lancement du Programme LFI à Cotonou, plusieurs institutions de microfinance avaient été associées mais nous constatons que dans ce premier appel à propositions de projets, ces institutions ont été écartées. Qu’est ce qui justifie cela ?

Je disais dans les critères d’éligibilité du projet, il faut que le coût initial soit entre 60 000 000FCFA et 6 000 000 000 FCFA. Donc nous notons en général que les accompagnements des institutions de microfinance sont souvent en dessous de ce montant, de cette grille. Ce que nous ciblons dépasse un peu plus leur champ d’intervention. Voilà pourquoi nous sommes allés directement vers les banques qui sont positionnés sur le segment des projets d’investissement structurants mais également vers d’autres institutions qui ont assez de ressources, qui accompagnent et permettent de risquer les projets. Aussi d’autres structures comme la Cnss, qui sont des investisseurs institutionnels ont été approchées. Ensemble, nous allons voir le mécanisme approprié pour le financement du développement local.  


Propos recueillis par Aziz BADAROU


Mesures douanières : Benin Control en ligne de mire ?

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Le 7 Juillet dernier, a pris fin une mesure dite « Zéro dépôt ». Elle visait à permettre aux opérateurs économiques ayant leurs marchandises en douane de les dédouaner malgré leur mise en dépôt et les récupérer. Lors d’une importation, un délai de 15 jours est accordé à tout importateur pour procéder aux formalités douanières. Dès le 16ème jour, des frais supplémentaires s’appliquent comme frais de dépôt. Au-delà de 120 jours, les marchandises sont considérées comme saisies au profit de la Douane et une ordonnance du Tribunal autorise leur vente aux enchères.

Avant l’avènement du régime Talon, des véhicules et camions, ainsi que des matériels avaient été importés et étaient en dépôt douane. Cette mesure aurait ainsi permis de les sortir en évitant la saisie vente ? C’est la question qui est posée. Ce questionnement trouve son sens dans l’absence d’acte officiel pour marquer le début de cette opération « Zéro dépôt ». L’absence de communication autour de cette opération fait débat en ce sens que plusieurs opérateurs économiques auraient pu en profiter.

Worou BORO

9e édition de la Foire de l’indépendance et de l’innovation : 450 stands et espaces pour 600 exposants attendus

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Dans le cadre des festivités marquant le 56e anniversaire du Bénin à la souveraineté internationale, l’esplanade extérieur du stade de l’Amitié Mathieu Kérékou abrite du 18 juillet au 7 août 2016, plusieurs expositions à travers la 9e édition de la Foire de l’indépendance et de l’innovation du Bénin. Une initiative de l’Agence de promotion des investissements et des exportations (Apiex) dont l’ouverture a été faite hier, mercredi 20 juillet 2016 avec la  coupure du ruban.

Près de 600 exposants, 450 stands et espaces sont attendus à cette grande messe de la Foire de l’indépendance et de l’innovation du Bénin qui vise, selon Is-Deen Bouraïma, Directeur de l’Apiex, une plus grande implication de l’entreprise privée dans le processus de recherche et d’innovation et à faire du Bénin, un grand marché d’échanges. En effet, dans le but de créer une synergie et améliorer l’environnement des affaires et la compétitivité des entreprises, le gouvernement béninois a décidé de fusionner les trois structures organisatrices de la Foire que sont Abepec, Cpi et Gufe. Ainsi, aux dires du Directeur Is-Deen Bouraïma, l’Apiex organise pour la toute première fois depuis 9 ans, la Foire de l’indépendance et de l’innovation du Bénin pour donner une dimension plus économique à l’événement qui va fédérer, dans un cadre plus inclusif, toutes les actions entre secteur public et privé autour d’un nouveau concept dénommé « Forum économique du Bénin ». L’innovation de cette édition est non seulement la présence des exposants marocains et nigérians mais aussi le couplage avec un salon de l’innovation qui, selon le Directeur, mettra en exergue les inventeurs du Bénin et leurs découvertes et comment les valoriser dans le contexte entreprise. «Nous sponsors, allons soutenir davantage cet événement. Nous allons nous organiser pour que le soutien soit un peu plus professionnel pour que la Foire puisse recevoir beaucoup de grandes entreprises», va ajouter Dine Bouraima, représentant des sponsors. Prenant la parole, le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat Lazare Sèhouéto a félicité les organisateurs pour le professionnalisme autour de l’événement. Pour le ministre, c’est une occasion pour évaluer les obstacles ou potentialités qu’on peut exploiter pour soutenir les petites et moyennes entreprises. «Un nouvel essor qu’on doit donner à l’activité économique au Bénin», va-t-il affirmer avant de souligner par ailleurs que le Gouvernement souhaite du secteur privé, plus d’ambition. Rappelons au passage que le thème principal de la festivité est « le partenariat Public-Privé pour l’intégralité régionale et le développement des innovations».

Marche de protestation des Importateurs de produits congelés : Le Gipc appelle Talon au secours

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Comme annoncé dans la parution N°0491 du lundi 18 juillet 2016, le Groupement des importateurs de produits congelés (Gipc) était hier, jeudi 21 juillet 2016, dans la rue. Tout de noir vêtus, pancartes en main, bandeau rouge sur le front, les importateurs ont crié leur ras-le-bol de subir le diktat d’un seul opérateur économique qui refuse l’application de nouveaux tarifs douaniers. Ils ont appelé le Chef de l’Etat au secours car, lui seul peut trouver une solution à la crise et sauver la filière.
Lire la motion

Motion de GIPC BENIN
 

Excellence monsieur le ministre de l'économie et des Finances
 Chers responsables du ministère des finances
 Chers responsables et représentants de la Préfecture, de la mairie, du commissariat central de la ville de Cotonou
 Chers membres du Groupement des Importateurs de Produits Congelés au BENIN,
 Chers importateurs du BENIN
 Chers amis de la presse
 

Soyez tous les bienvenues en ce jour mémorable du 21 juillet 2016 qui restera sûrement à jamais gravé dans les mémoires de tous au Bénin et au-delà de nos frontières. Merci du fond du cœur d'avoir accepté nos invitations malgré la période sensible de crise économique que nous traversons au Bénin. Nous tenons à affirmer et à réaffirmer haut et fort que notre marche pacifique de ce jour est purement apolitique. Elle résulte d'un sentiment de malaise général voire d'un rouleau compresseur de mort programmée et certaine dans le secteur des importations de produits Congelés en particulier et probablement d'autres secteurs. L'année 2015 fut la pire des années dans le secteur d'importation de produits Congelés au Benin. Les conséquences qui font aujourd'hui l'objet d'une action en justice pendante au tribunal furent sans appels avec plus de 20 milliards de pertes. Cet état de chose est due au fait que l'ancien gouvernement a accordé au Sieur Ajavon Sébastien des avantages dites mesures incitatives qui lui octroyaient des réductions de droits de douane atteignant 25% d'où une pratique de prix de ventes dépassant toutes les normes et ne reflétant pas un tant soit peu la réalité du marché aux fins de garantir une ambiance saine d'équilibre. Reconnaissons que suite à d'âpres protestations ces mesures furent annuler à fin novembre 2015 et nous avons été tous assujettie y compris le président du patronat Ajavon Sébastien à la même valeur de douane.

L'année 2016 a commencé elle aussi avec de nouvelles pertes qui nous ont poussées à rencontrer son excellence le Président de la République Patrice Talon le 1er juin 2016. Suite à cette fructueuse rencontre et dans le but de relancer le secteur des importations de produits Congelés en tenant compte des valeurs transactionnelles des coûts d'achat à l'international nous sommes convenus avec la douane béninoise à une réduction des droits de douane comme appliqué dans d'autres secteurs. Cependant CAJAF COMON représentée par Ajavon Sébastien s'oppose à cet accord de relance économique prétextant qu'il dispose de quatre mois de stock alors que nous avons tous payés les mêmes valeurs de douane depuis le début de l'année. Par ailleurs, il menace l'Etat de le dédommager dudit stock avant l'application de la nouvelle mesure consentie par la Douane béninoise, gage de la dite relance économique. Comment comprendre et surtout comment expliquer qu'un opérateur économique comme nous et de surcroît le Président du Patronat puisse bloquer tout un appareil financier étatique et s'imposer à la respectable direction des douanes? Nous traversons un énorme drame où nous n'honorons plus nos dettes tant au niveau des banques que des fournisseurs avec de graves déconvenues économiques et sociales. Car plus de 3000 emplois sont menacés. Forts de ces situations relatées plus haut nous venons supplier son Excellence le Président de la République de nous sauver des griffes de Ajavon Sébastien qui ne cherche qu'à nous éliminer et ne détenir le monopole du secteur des Congelés au Bénin. Alors nous implorons son excellence le Président de la République afin que:
⁃plus jamais ne soit appliquée au Benin une politique de deux poids deux mesures qui favorise certains importateurs au détriment d’autres.
⁃la mise en application des nouveaux tarifs douaniers de relance économique négociés soit effective.
⁃ Le marché de distribution des produits Congelés au Benin reflète un climat d´équilibre.
Ô Secours !!!!!!!!
Ô Secours ! !!!!!!
Ô Secours !!!!!!!

Son excellence Président de la République certaines de nos entreprises sont agonisantes et mourantes et d'autres sont déjà fermées. Des milliers d'emplois sont menacés de destruction et des dizaines de milliers de bouches ne pourront plus se nourrir.

Les manifestants

Inclusion financière et accélération de la bancarisation au Bénin : Orabank expose ses nouvelles offres à la clientèle

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orabank

Face à la presse et des invités de marque, M. Rizwan Haider, Directeur général de Orabank et ses collaborateurs ont présenté les nouvelles offres que cette banque panafricaine propose au public. La cérémonie a eu lieu, vendredi 22 juillet 2016, au Novotel hôtel à Cotonou.

Ce sont des offres innovantes, diversifiées, à tarification très compétitive et aux avantages multiples qu’Orabank a bien voulu faire profiter à tous. En effet, respectueuse des récentes instructions de la Bceao qui a « décrété » la gratuité de certains services bancaires pour booster le faible niveau de la bancarisation, la banque panafricaine lance le compte « Epargne fidélité ». C’est un produit d’épargne à vue rémunéré, accessible à tout le monde, et qui permet au client de faire fructifier son argent, de faire des versements et retraits libres mais aussi et surtout de bénéficier d’intérêts reversés par la banque. Ces intérêts sont valables pour toute l’année et non sur une période. L’Epargne fidélité est une offre exclusive qu’Orabank vous propose en trois paliers. Le premier, ce sont les dépôts de 50.000 à 10.000.000 FCfa rémunérés au taux de 3,5% ; le second, les dépôts de 10.000.001 à 15.000.000 au taux de 3,75% et le 3ème palier 15.000.001 à 25.000.000 au taux de 4%. Des taux que vous ne verrez, pour le moment, nulle part ailleurs qu’à Orabank. Au-delà de ce que le compte Epargne fidélité vous rapporte gros, il faut préciser qu’il vous donne la possibilité d’avoir des produits et services associés tels que la carte bancaire, la banque par internet ou par Sms pour recevoir des alertes, suivre les transactions sur le compte (Or@net et Oramobile).

La 2ème offre présentée au cours de la conférence de presse, c’est « Le compte courant révisé » destiné aux particuliers, aux entreprises, Ong et institutionnels avec de nombreux services qui y sont greffés dont entre autres, la domiciliation gratuite des salaires, des pensions, le virement de compte à compte gratuit, les produits de banque assurances, cartes bancaires dans une large gamme VISA, banque à distance.

Orabank met également à la disposition du public, une gamme bancaire de cartes VISA. La 1ère, Carte VISA prépayée Liberté qui permet de faire toutes les transactions sans avoir un compte aux guichets de la banque. Elle est rechargeable à volonté, permet de faire des achats en ligne, de retirer de l’argent sur les guichets automatiques, et au-delà elle est utilisable sur l’ensemble du réseau des 12 pays dans lesquels Orabank est présente. Il y a aussi les cartes VISA Classic, VISA Gold et VISA Business avec des retraits journaliers et achats en ligne d’au moins 500.000 FCFA.

Des espaces dédiés, l’autre innovation

Au-delà de vingtaine d’agences sur le territoire béninois, Orabank a ouvert des espaces dédiés pour diverses prestations aux clients. Au siège de la banque, précisément au premier niveau de l’immeuble, il y a l’Espace Gold qui est créé et destiné aux clients haut de gamme. A l’agence d’Akpakpa mitoyenne à la clinique Boni, il y a le pôle Mesofinance.
Fruit du partenariat entre Orabank, l’Union européenne et l’Agence française de développement, ce pôle est dédié au conseil financier, au financement de la petite et de la très petite entreprise. C’est l’unique innovation dans le paysage bancaire béninois. Ses secteurs d’intervention sont : le Bâtiment et les travaux publics, les prestations de service, l’agrobusiness, l’imprimerie, promotion énergie renouvelable…

L’opération «  A chacun son compte »

Le DG d’Orabank Bénin a profité pour lancer l’opération de bancarisation « A chacun son compte ». C’est une campagne qui a cours jusqu’au 31 octobre 2016 et qui vise à promouvoir l’ouverture de compte Epargne fidélité et du compte courant sur tout le réseau bancaire.

Oranbank, la banque panafricaine

Membre du groupe bancaire Oragroup S.A, présent dans 12 pays d’Afrique, Orabank c’est près de 30 ans de présence au Bénin. Durant ces trois décennies d’expérience, elle a su allier confiance et innovation. Forte d’un actionnariat de référence composé d’institutions de très connues (entre autres BOAD, Fonds gabonais d’investissements statégiques, Proparco, etc.), Orabank est au service de l’économie béninoise, engagée aux côtés de tous les acteurs économiques.    

Distribution et vente de boissons frelatées : Lazare Séhouéto met en garde les contrevenants

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La distribution et la vente de boissons frelatées ou de boissons illégalement mises en consommation continuent d’être le terrain de prédilection de certains opérateurs économiques sans vergogne en violation de la loi relative  à la protection des consommateurs. Dans un communiqué, le Ministre du commerce et de l’industrie Lazare Séhouéto a mis en garde les contrevenants tout en rappelant les critères que devra remplir toute marchandise mise en commercialisation.

Pour être commercialisé sur le territoire national, tout produit  non agricole, fabriqué localement ou importé doit faire l’objet d’un enregistrement par les services compétents des ministères sectoriels qui délivrent un certificat, preuve de l’enregistrement. L’enregistrement doit être fait avant la mise en consommation du produit et après  évaluation des critères de qualité, de sécurité et d’efficacité selon les normes et règlementations nationales ou internationales. Tout fabricant, importateur, vendeur ou autre responsable de la mise sur le marché national de tout produit doit avoir un certificat d’enregistrement  du produit, ledit certificat tenant lieu d’autorisation de mise sur le marché. Telles sont les conditions que devront remplir les marchandises commercialisées au Bénin. Mais force est de constater qu’elles ne sont toujours respectées par certains opérateurs économiques véreux. Les services compétents du Ministère du commerce et de l’industrie ont fait le constat sur le terrain et Lazare Séhouéto est prêt à sévir. Désormais tout contrevenant à ces prescriptions sera puni d’une amende d’une peine d’emprisonnement conformément à la loi. Dans son communiqué, le ministre invite les populations et les élus locaux à dénoncer tous ceux qui s’adonnent à cette pratique auprès de la Direction départementale ou du bureau communal du Ministère de l’industrie, du commerce et de l’artisanat.

M.M

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