Quantcast
Channel: Economie - Matin Libre - Matin Libre
Viewing all 372 articles
Browse latest View live

Cncb : Urgence d’arrêter Hervé Fangnigbé

$
0
0

Syrus-Herve-Fangningbe

Lagbo Syrus Hervé Fangnigbé, Directeur général (Dg) du Conseil national des chargeurs du Bénin (Cncb) exagère. Il gère l’office comme une épicerie. Et si on ne l’arrête dans cette sale besogne, le « Nouveau départ » aura du plomb dans l’aile.

En 10 mois de gestion peu approximative, le Dg Hervé Fangnibé s‘est permis le vilain luxe de faire des nominations qu’aucun autre de ses prédécesseurs n’avait faites par le passé. Il s’est tapé plusieurs  Conseillers spéciaux et techniques ainsi que des Chargés de mission  comme collaborateurs. A l’ère de « la Rupture » où le président Patrice Talon vient de balayer les Chargés de mission du Palais de la Marina et ceux des ministères, il faut être Hervé Fangnigbé pour se permettre tous ses abus avec l’argent du contribuable sans impunité. En clair, au moment où le président Talon n’a ni Conseiller spécial, ni Chargé de mission, le Dg Fangnigbéa s’est entouré de Chargés de mission fantaisistes. Tenez, au Cncb, il y a déjà une Direction de l’Assistance et de la promotion de la chaîne des transports. Malgré cela, le Dg a nommé un Chargé de mission à l’Assistance et à la promotion de la chaîne des transports. Son outrecuidance l’a poussé à nommer un Chargé de mission au suivi des Directions régionales et un autre sans aucune attribution. Le comble, le Dg du Cncb a des Conseillers spéciaux. Même sous le régime de Yayi Boni dont la gouvernance est qualifiée de tous les noms d’oiseaux, aucun ministre, à part le Chef de l’Etat n’avait de Conseiller spécial. Mais pourquoi donc et sur quoi compte Hervé Fangnigbé pour créer avec autant de facilité ces difficultés à la  trésorerie du Cncb ?

Il faut arrêter la saignée

Au regard de la gravité des actes que pose ce jeune Dg, on se demande si l’office dispose d’un Conseil d’administration ?  Si oui, quelles sont les mesures qu’il a prises pour empêcher la saignée des ressources financières ? Pour rappel, on n’a pas encore fini de gérer le transfert du siège annexe du Cncb d’un immeuble où la location coûtait 1 500 000 F CFA le mois à l’immeuble de son géniteur où la location est présentement de 2 500 000 F CFA le mois. Ce qui  a provoqué la colère des partenaires sociaux. Aujourd’hui, la tension est très vive surtout, après le passage du ministre de tutelle Hervé Hèhomey qui a promis fermement d’auditer la gestion du Dg Fangnigbé. Celui-ci a d’ailleurs déclaré une guerre sans merci aux partenaires sociaux qui ont osé dénoncer publiquement sa mauvaise gestion à l’autorité de tutelle.

Alors, vivement donc que le président Patrice Talon et son ministre Hervé Hèhomey mettent fin au cafouillage de ce jeune Dg parachuté de son village à ce poste par l’ancien président Yayi Boni pour faire plaisir à son père, un baron régional des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe).

Urbain BABADANKPODJI


Suspension provisoire de l’exploitation forestière au Bénin : Jacques Dansou appelle le Pdt Talon au secours, pour le dénouement de la crise

$
0
0

secteur-bois

Face à la grande galère à laquelle les exploitants forestiers ont été contraints depuis plusieurs mois, Jacques Dansou, le Pdg de la société « Dankoss » a rompu le silence. Menacé par le poids des retombées de cette crise qui ne fait que durer, il appelle le Président Talon au secours, pour que la solution idoine soit la bienvenue dans le rang des exploitants forestiers, les jours à venir.
 
Les exploitants forestiers ne savent plus à quel saint se vouer. Toutes leurs activités sont bloquées et, de jour en jour, la galère dicte sa loi, surtout dans le rang de leurs nombreux employés. A travers un entretien à nous accorder, Jacques Dansou, le Pdg de la société d’exploitation forestière « Dankoss » a exposé combien cette décision de l’Office nationale du bois (Onab) ronge les entreprises d’exploitation forestière du Bénin. « Nous avons débloqué des dizaines de millions de F cfa pour effectuer des commandes de bois, mais ces commandes sont restées bloquées dans les forêts jusqu’à l’heure où nous sommes », a-t-il fait comprendre. Exploitant forestier de grand renommé, ce digne fils du Bénin assure des centaines d’emplois directs et plus de 500 emplois indirects. A son actif, il possède déjà cinq (05) différents domaines sur le territoire national. Aujourd’hui, face au poids de la masse salariale de ces centaines d’employés, il avoue ne plus pouvoir être en mesure de tenir le coup, si la situation à l’Onab va demeurer sans solution. Ne souhaitant pas voir aucun de ses employés licencié, il appelle donc au secours, le Président de la République, Patrice Talon, afin que, vivement, dans les jours à venir, la crise soit dénouée. Dans nos prochaines parutions, nous reviendrons sur les différents détails et causes de cette crise à l’Onab.

Loth HOUSSOU

Rupture/En attendant de nouvelles nominations : Des DG toujours les mains liées

$
0
0

naomie-azaria

Depuis l’avènement du gouvernement du « Nouveau départ », plusieurs Directeurs généraux des structures étatiques se trouvent, limités dans l’exercice de leurs fonctions. Après les premières descentes sur le terrain des ministres de la « Rupture », des injonctions ont été données pour soi-disant stopper la gestion calamiteuse faite de la chose publique. Pendant ce temps, de nouvelles nominations tardent toujours à être prononcées. Chose paradoxale, les Directeurs généraux actuels ayant toujours les mains liées, ces structures tournent au ralenti depuis peu.

Du Port autonome de Cotonou (Pac) au Conseil national des chargeurs du Bénin (Cncb) en passant par la Société béninoise des manutentions portuaires (Sobemap) sans oublier l’Agence nationale pour l’emploi (Anpe) ou encore la Direction des examens et concours (Dec), rien ne semble tourner normalement. Si au Port de Cotonou et au Cncb, le ministre des transports et des infrastructures, Hervé Hêhomey a suspendu jusqu’à nouvel ordre, le paiement de toutes prestations, les recrutements, des procédures de passation de marché public, c’est le Programme d’appui à l’emploi salarié (Paes) qui a été suspendu à l’Anpe avec l’imminence d’un audit de gestion. En effet, deux raisons importantes justifient cette décision expresse de la ministre Adidjath Mathys. Il s’agit d’une part de la situation de précarité vécue en silence par de nombreux jeunes en stage par le biais de ce programme. « (…) Des centaines de salariés connaissent plusieurs mois d’arriérés de salaire et des stagiaires qui ne sont pas payés », a-t-elle constaté. D’autre part, le processus de recrutement des jeunes stagiaires inscrits dans ce programme connait quelques ratés. Pour la ministre, « les critères relatifs au profil pour la sélection de cette vague 2016 n’ont pas toujours été respectés». En attendant que des audits des gestions ne soient également réalisés, un rapport d’activités a été exigé aux Dg du Port autonome de Cotonou et du Conseil national des chargeurs du Bénin. A la Société béninoise des manutentions portuaires, les partenaires sociaux ont sauté sur l’occasion pour décrier la gestion calamiteuse de leur hiérarchie notamment le dernier recrutement de 98 agents occasionnels et contractuels et la relecture de la loi portant Code de passation des marchés publics. L’autorité ministérielle a donc demandé au président du conseil d’administration de la Sobémap d’instruire le directeur général de suspendre le concours de recrutement. Plus que jamais menacés de limogeage, les Dg desdites structures ne jouissent plus de toutes les prérogatives, leur permettant de mieux gérer.

Mieux vaut limoger à temps…

Le discours que tiennent aujourd’hui les différents ministres de la « Rupture » est qu’il faut prôner la gouvernance dans la probité, sauvegarder les intérêts du peuple. Pendant ce temps, des décisions se prennent pour ralentir le fonctionnement des structures d’Etat. Si l’on a jugé que les actuels patrons des sociétés étatiques ne sont pas à la hauteur et qu’il faille sauver les meubles, il n’y a autre remède que de les limoger et les remplacer par ceux-là, capables de remonter la pente dans les meilleurs délais. Mais chose curieuse, on suspend et aucune nomination n’est prononcée pour couper court et gérer autrement la chose publique. Pourquoi empêche-t-on ces Dg de travailler sans les limoger ? Pourquoi limite-t-on leurs tâches alors qu’ils doivent continuer à percevoir ? Pourquoi tarde-t-on à nommer de nouveaux Dg quand on sait que tout tourne au ralenti ? Autant de questions que seul, le gouvernement pourra véritablement y apporter des réponses. Toutefois, il urge de ne point perdre de vue l’enjeu et la portée desdites décisions sur la relance de l’économie nationale.

Aziz BADAROU

Rétablissement de l’accord entre l’Aic et l’Etat : "L’audit des années de réquisition d’usines était utile" selon Jocelyn Nenehidini

$
0
0

gouvernance

Jocelyn Nenehidini a analysé les contours du rétablissement de l’accord-cadre liant l’Association interprofessionnelle de coton (Aic) et l’Etat. Le Consultant, chaine de valeur coton était l’un des invités de Soleil Fm le dimanche 1er mai 2016.

La renaissance de l’accord-cadre entre l’Aic et l’Etat béninois  comporterait des zones d’ombre à élucider. Jocelyn Nenehidini a constaté  qu’il y a redire à cette décision. «Lors du dernier Conseil des ministres, il y a beaucoup de choses dites dont on ne connaît pas la source. J’aurais souhaité que ce soit à la suite d’un audit un peu comme ce que l’ancien gouvernement avait essayé de faire avant de consacrer la rupture de l’accord-cadre Aic et l’Etat. Il (le nouveau gouvernement, Ndlr) aurait pu s’essayer à un audit rapide qui permet  au peuple d’appréhender la situation», a-t-il martelé sur Soleil Fm hier matin. «Beaucoup de conclusions ont été tirées, des affirmations ont été faites dans le Conseil des ministres…», a-t-il insisté. A l’entendre, il  est important de faire des analyses approfondies «afin que demain on sache qu’il faut plutôt aller dans une telle direction lorsqu’on a de tel problème».

Jocelyn Nenehidini montrera que les réquisitions des usines de la Société de développement du Coton (Sodeco) avaient des conséquences sur la gestion de la filière.  « Les réquisitions étaient un choix d’Etat. Le gouvernement d’alors avait estimé, au regard de ce qu’on avait appelé les contre-performances de la filière et les chutes de la production, remettre un peu l’Etat dans la filière. C’était transitoire. Mais le transitoire avait commencé à durer… On ne pouvait continuer avec les réquisitions. Ça n’arrangeait pas la Sonapra (Société nationale pour la promotion agricole, Ndlr», a-t-il affirmé. Et d’expliquer : « Vous avez beau être formé, si vous n’êtes pas dans un cadre fonctionnel aéré qui vous permet, lorsque le marché donne des signaux positifs, de commencer à vendre les produits de la campagne 2017-2018, parce que le coût du dollar, l’indice du coton est avantageux,ça ne valorise pas le travail que vous faites. Et ça, parce que vous êtes sous réquisition». Selon le  Consultant, chainede valeur coton, durant « les quatre années de réquisition, la Sonapra ne pouvait pas prendre de décision de gestion commerciale sans s’en référer au Conseil des ministres».«Il y avait une commission qu’on devrait d’abord consulter y compris parfois pour certains prix».

Améliorer les prochaines productions

Pour  Jocelyn Nenehidini,  il y a aujourd’hui «une présomption de bonne entente » entre l’Aic et le gouvernement actuel. Ce qui devrait permettre de se concentrer sur l’essentiel. « Ce que je souhaite, c’est qu’on puisse scruter les quatre dernières années d’administration par l’Etat en recherchant ce qui a été positif notamment la question de l’accroissement de la production, ce que Yayi Boni a amené et qui a permis à la production de revenir l’année dernière à 393 000 tonnes », a-t-il conseillé. «Est-ce la présence  régulière auprès des producteurs qui a pu les encourager? Il faut analyser ce fait parce que nos paysans sont très sensibles à la proximité. Je crois que le président Patrice Talon devrait regarder de ce côté-là en allant sur le terrain, parler aux producteurs pour qu’on ne nous dise pas comme je suis en train de l’apprendre que c’est Boni Yayi qui demande de ne pas faire le coton», a par ailleurs souligné le Consultant. A en croire ses propos, le Bénin doit améliorer ses performances puisque le tissu industriel national pèse près de 600 000 tonnes de capacité alors que  le niveau record de production est 429 000 tonnes (2004-2005).« Pour ce qui est des raisons de nos faibles productions,il peut s’agir de compétence individuelle au niveau des cadres ou de la façon de gouverner toute la machine. Si d’autres pays ont pu sortir des productions de l’ordre de 2,5 tonnes à l’hectare, c’est une question de compétence de ne pas sortir 500 kg à l’hectare », a-t-il déploré.

A.S.

La démonopolisation de la Sbee et de la Soneb : une nécessité

$
0
0

sbee-soneb

Au cours de sa récente sortie sur la télévision nationale, le ministre de l’Energie, de l’Eau et des mines, eu égard aux problèmes que connaît le secteur de l’énergie au Bénin, a lâché le morceau. Jean Claude Houssou a fait savoir que le gouvernement pourrait passer à l’ouverture du secteur aux privés. Ainsi, ce qui a été pendant longtemps craint par les agents de la Société béninoise d’énergie électrique (Sbee) de risque de se produire. Tôt ou tard, même si cela ne prendra pas le nom de privatisation, ce concept qui visiblement donne la trouille aux travailleurs, l’Etat finira par démonopoliser le secteur de l’énergie. Celui de l’eau ne sera pas du reste puisque les problèmes, il en  existe là également.  Chaque jour que Dieu fait, les consommateurs se plaignent des mauvaises prestations de la Soneb (Société nationale des eaux du Bénin) et de la Sbee. Si le montant de la facture n’est pas trop élevé, ce sont des soucis de connexion ou de monnaie qui se posent au guichet. Pire, c’est lorsque le client sollicite l’une des structures pour un raccordement. C’est un véritable chemin de croix si l’usager ne corrompt pas « le circuit » ou ne connaît pas un responsable de la maison. Ce piteux tableau peint ne date pas d’aujourd’hui, et en dépit de la bonne volonté de certains dirigeants, le bout du tunnel n’est visiblement pas pour demain. Plusieurs acteurs s’accordent à dire que seule l’ouverture des deux secteurs règlera tant soit peu ces difficultés. Après plus de 50 ans de monopole, la Sbee et la Soneb semblent montrer leurs limites. L’éclatement du secteur en deux en 2003 (de la Sbee à la Soneb et Sbee) n’a pu combler totalement les attentes pendant que le nombre d’abonnés ou de consommateurs s’accroît. Il urge de d’agir. Il faut réformer les secteurs Eau et Energie. Et le Bénin ne sera pas le premier pays à le faire. Il semble que certains pays comme la Côte d’Ivoire et le Gabon, ont compris. Ils s’apprêtent d’ailleurs, comme l’indiquent les deux articles ci-dessus, à tourner la page du monopole. Le président Ouattara qui fait déjà appel aux privés, est conscient que lorsque la concurrence va s’instaurer, cela permettra de contrôler et de réduire les prix de l'électricité dans son pays.  Idem au Gabon où on vise, par cette réorganisation des deux secteurs, l’amélioration de la qualité de l’eau, du service aux clients, l’augmentation de la production en eau et en électricité, la révision des coûts d’accès aux services et la création d’emplois. L’eau et l’électricité sont certes deux secteurs vitaux qu’on ne saurait confier à n’importe quel privé. Mais, vu les défis à relever, il faut ouvrir ces secteurs avec un droit de regard de l’Etat comme c’est le cas aujourd’hui avec les Gsm. Il est donc temps que le consommateur ait la latitude de s’abonner à la structure de son choix. Et sans doute, à celle-là qui fournit les meilleures offres et prestations à moindre coût. L’économie du pays aussi en dépend.

Jacques BOCO (NDLR)

Réorganisation de la filière d’importation de véhicules d’occasion : Le Giv-Bénin se concerte et propose des solutions

$
0
0

Tadjou-Adedjouma

Face à la chute croissante de leur secteur depuis plus de deux (02) ans, les importateurs de véhicules d’occasion ontinitié une rencontre de concertations. C’était hier mercredi 18 mai 2016 à la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin,sous la houlette de leur président Tadjou Adédjouman. Objectif, répertorier les différentes entraves qui constituent le déclin du secteur et proposer des solutions.

La filière de vente de véhicule d’occasion au Bénin va très mal. Et comme un coup de marteau, la situation s’est accentuée depuis environ neuf (09) mois, à cause de la dégringolade de la valeur du « Naira », à près de 0,40%. Conséquence, plus que jamais, la mévente s’est installée dans la filière puisque la majorité de leurs clients proviennent du Nigeria. Hier, à en croire le président du ‘’Groupement des importateurs de véhicules d’occasion du Bénin’’ et ses pairs, d’autres problèmes hantent le secteur. La cherté des coûts de transit ; la multiplication des faux frais, parfois même fantaisistes ; le refus d’octroi de visa pour les voyages d’affaires sur les Etats Unis d’Amérique ;le refus de prolongation des délais de séjour pour les voyages d’affaires sur l’Europe,le tout couronné par l’épineux problème de « dépôt ».Selon eux, à cause de la méventecroissante depuis plus d’un an, des milliers de véhicules non vendus depuis des mois,risquent d’être frappés de « dépôt ». Le comble, le nouveau gouvernement du Nigéria a procédé à la réouverture d’un de ses ports de vente de véhicules d’occasion, avec à la clé, une réduction considérable des frais de transit.

A l’issue des concertations très riches de révélations etplaintes, ils sont parvenus à énumérer certaines propositions de solutions qui feront objet de plaidoyers à l’endroit des autorités gouvernementales. Entre autres, la réduction considérable des frais de transit, la suppression des faux frais inutiles, etc. Avant la rencontre entre les acteurs de la filière et les autorités, une autre rencontre avec les transitaires, les démarcheurs et les alliés est prévue dans les prochains jours, a annoncé le président Tadjou Adédjouman.

Loth HOUSSOU

Démis de ses fonctions : Le Dg/Cncb Hervé Fangnigbé refuse de passer service

$
0
0

Syrus-Herve-Fangningbe

Limogé de la tête du Conseil National des Chargeurs du Bénin (CNCB), le Directeur général Hervé Fangnigbé a été sommé de passer service à son adjoint au plus tard le vendredi 20 Mai dernier. Contre toute attente, ce dernier a préféré ne pas transmettre le témoin au Dga, Ernest Tindo.  Il refuse de passer service tout simplement. En effet, pris au dépourvu par la décision de son limogeage, Hervé Fangnigbé a brillé par son absence à la cérémonie de passation de service programmée pour ce vendredi 20 Mai dans la soirée. Les membres du Conseil d'Administration du CNCB et les délégués du Cabinet du Ministre des Transports présents à la Direction du Conseil pour constater l'effectivité de la passation de service, sont tombés sur un bureau fermé du Directeur Général. Toutes les initiatives menées pour prendre contact avec ce dernier sont restées vaines. Même la passation reportée pour ce samedi 21 Mai à 9 h n'a pu se tenir faute toujours d'absence sans motif du DG limogé. Face à cette situation devenue préoccupante et qui met à mal les activités de la structure, le Ministre des transports Hervé Hehomey, a ordonné après constat d'huissier, la mise sous scellés du bureau du Directeur. De sources concordantes,  il aurait tenu dans l’après-midi du vendredi dernier une rencontre avec certains responsables syndicaux pour les inciter à la révolte contre la décision. Signalons que le Dga/Cncb n’est pas installé dans ses nouvelles fonctions.

A.B

Campagne agricole 2015-2016 : Talon annonce 260 000 tonnes de production de coton

$
0
0

production-coton

(Une baisse de performances)
 La production du coton est en baisse cette année. Le Chef de l’Etat a donné les chiffres dans un entretien accordé au journal français « Le Monde » vendredi dernier. Selon lui, la campagne 2015-2016 s’est terminée avec 260 000 tonnes de coton. La production connait donc un recul par rapport à la campagne de l’année dernière qui a affiché 394 000 tonnes. Cette année la filière coton a réalisé moins de performances alors qu’au début de la campagne, le gouvernement visait 400 000 tonnes. Lors du lancement de la campagne de commercialisation du coton  en novembre 2015, le ministère de l’Agriculture tablait sur 324 000 tonnes.«Pour celle qui vient, nous allons tout faire pour rattraper le retard et la mauvaise gestion de l’Etat. Les cultivateurs n’ont pas d’engrais, pas d’herbicides… J’espère que le Bénin parviendra à produire au moins 300 000 tonnes », a déclaré le président Patrice Talon. Dans la même interview, il a justifié le rétablissement de l’accord-cadre entre l’Etat et l’Association interprofessionnelle du coton (Aic).  «Cette mesure profite à tous les Béninois, y compris à moi-même, et permet une meilleure gestion de la filière par les acteurs eux-mêmes», a-t-il fait savoir. Et de préciser : «L’Etat – qui a nationalisé la filière en 2012 – a montré ses limites et gaspillé des milliards de francs Cfa. Aucun ministre ni président ni haut fonctionnaire ne peut gérer aussi bien la filière que les producteurs ou ceux qui vivent de l’égrenage. Ce secteur sera plus compétitif s’il est entre les mains du privé. Et c’est ça qui m’obsède. Je veux du résultat».

Allégresse SASSE


Retour du Pvi-Ng au Port de Cotonou : Les manœuvres du Gouvernement de la Rupture

$
0
0

Patrice Talon

Les Béninois ont-ils raison de confier la destinée du pays dans les mains d’un homme d’affaires dont les entreprises étaient pour la plupart en contrat avec l’Etat ? Depuis le 06 avril, les craintes d’un probable conflit d’intérêts se justifient quant aux manœuvres du gouvernement visant à rebâtir progressivement l’empire industriel et financier du groupe Talon. En effet, après le rétablissement de l’accord-cadre entre l’Aic (société sous le contrôle du président Talon) et l’Etat suivi du décaissement de 19,5 milliardsde FCFA et de 12,4 milliard au profit de la Sodéco (l’autre société du groupe Talon), c’est maintenant le tour de remettre en selle Bénin Control Sa à travers le retour au port de Cotonou sous une autre forme du Pvi-Nouvelle génération.

Nul n’ignore que le PVI-Ng avait été suspendu par l’ancien régime suite à ses conséquences désastreuses sur l’économie nationale et spécialement dans le panier de la ménagère. Mais qu’assiste-t-on aujourd’hui ? Patrice Talon, patron de Bénin Control Sa, prend actuellement les contacts nécessaires pour relancer ses activités au port. Et pour cela, il renégocie le contrat sur le scanning des marchandises et a déjà fait part de ses intentions au Bureau Veritas (BV), société française en partenariat avec la Douane béninoise pour une bonne exécution du programme.

Patrice Talon cherche à retirer à la Douane le scanning des conteneurs pour encore une fois confier ladite exploitation à un privé, l’une de ses sociétés certainement. Les Béninois doivent s’attendre donc les jours à venir au retour du Pvi-Ng sous une nouvelle forme, toujours avec les mêmes acteurs, l’ancien bénéficiaire devenu président de la République. Il est donc à craindre que si le Pvi-Ng est gérée de la même manière qu’en 2012, on assistera bientôt impuissant à une nouvelle hausse des prix des produits de premières nécessités et à une baisse des recettes portuaires.Ce qui, à coup sûr, fera fuir la destination Bénin aux navires.

En effet, lorsqu’on parle de Bénin Control Sa ou du PVI-NG, il s’agit principalement de la gestion du scanner au port de Cotonou qui permet de vérifier ce qui entre et sort de l’enceinte portuaire. Au temps fort du Pvi, Bénin Control Sa scannait tous les conteneurs un par un sans exception - au lieu de le faire sur la base de l'analyse des risques telle que recommandée par la pratique internationale. Ce qui lui permettait de générer énormément de revenus au détriment des populations, créant ainsi une inflation dans les marchés et surtout mettant en mal la compétitivité du port. Plusieurs navires avaient en effet fui la destination Cotonou durant cette période. Cette situation, faut-il le rappeler, avait créé des problèmes entre la Douane béninoise et Bénin Control Sa. La Douane estimait à juste titre que cette activité d'exploitation du scanner relevait de ses prérogatives et surtout de la souveraineté nationale. Mais Bénin Control Sa avait usé de toutes les manœuvres pour arracher l’exploitation du scanner des mains de la Douane. Ce qui a été à l’origine de la brouille entre Patrice Talon et l’Etat.

Au regard de ce qui se trame pour faire revenir le Pvi-Ng au port de Cotonou, on peut se demander, à juste titre si l’actuel Chef de l’Etat privilégie ses intérêts au détriment de ceux des Béninois. La question mérite d’être posée d’autant plus que dans une interview que Patrice Talon a accordée au journal français Le Monde, il a affirmé ceci :"Ce que je fais, c’est d’abord pour moi-même. Je pense à moi tout le temps". Comme pour dire qu’il est venu au pouvoir pour se servir d’abord.  Et ce n’est pas tout. Plus loin, dans le même entretien, s’agissant du rétablissement de l’accord-cadre entre l’Etat et l’Aic, Patrice Talon a reconnu officiellement que cette «mesure profite à lui aussi». Les Béninois savent maintenant à quoi s’en tenir les cinq prochaines années avec le régime Talon.

Mike MAHOUNA

Port autonome de Cotonou : Naomie Azaria suspendue, Huguette Amoussou nommée Dg par intérim

$
0
0

naomie-azaria

Le Port autonome de Cotonou a changé de main depuis hier lundi 23 mai 2016. Après sept (07) mois de gestion, Naomie Azaria a été suspendue. Elle a cédé sa place hier même à une autre dame, Huguette Amoussou, précédemment directrice juridique de la direction générale du port autonome de Cotonou. L’information a été officiellement notifiée par un arrêté ministériel, hier lundi 23 mai 2016. Et à en croire ledit arrêté, elle a été relevée de ses fonctions pour plusieurs raisons. Premièrement, la directrice générale sortant n’aurait pas respecté les différentes instructions données par le ministre des transports et des infrastructures portuaires Hervé Hèhomey. Instructions contenues dans une lettre administrative à elle adressée le 12 avril 2016 par son ministre de tutelle. Mieux, elle aurait bafoué des mesures conservatoires décidées ensemble avec son ministre de tutelle, il y a quelques semaines, dans le but de redynamiser le poumon de l’économie nationale.

Loth HOUSSOU

Port autonome de Cotonou : Huguette Amoussou aux commandes

$
0
0

huguette-amoussou

Le Port Autonome de Cotonou a changé de mains. La passation de charges entre la Directrice générale entrante HugetteAmoussou et celle sortante Naomi Azaria a eu lieu hier mardi 24 mai 2016, dans l’enceinte de la structure.

Hugette Amoussou prend les rênes du Port autonome de Cotonou, soucieuse de l’amélioration de la compétitivité de l’entreprise. Ceci passera par  l’assainissement de la gestion qui,à l’en croire, souffre de quelques faiblesses. Et pour ce faire la nouvelle Dg/Port entend mettre en œuvre un certain nombre de mesures d’urgence, notamment, la révision de l’organigramme pour une efficience des structures, la réalisation d’un audit du projet informatique PGOP, la mise en place de la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC), la minimisation des risques liés à la gestion du patrimoine du PAC, la mise en place d’un dispositif efficace de recouvrement des créances, la mise en place d’un mécanisme de gestion durable du matériel d’exploitation. Huguette Amoussou n’a pas occulté le suivi diligent de l’achèvement rapide des travaux confortatifs et la réalisation du projet d’alimentation de l’énergie électrique en un point unique de la plate-forme portuaire, la poursuite diligente du processus d’actualisation du plan directeur de développement du port en vue de l’agrandissement de son aire opérationnelle, l’amélioration du système de maintenance des infrastructures, ouvrages et équipements, la sécurisation du port et des eaux maritimes en relation avec les structures compétentes, la mise en place d’un mécanisme visant à minimiser les coûts et délais de passage portuaire, la veille et l’intelligence commerciale et la réduction des diverses pollutions à travers un mécanisme de coercition et de suivi des paramètres et indicateurs environnementaux. Et à l’en croire, le relèvement de ces défis requiert l’adhésion de tout le personnel du Port Autonome de Cotonou et de tous les intervenants de la plateforme portuaire aux réformes envisagées.

A l’entame de la cérémonie, la Dg/Port Huguette Amoussou a exprimé sa reconnaissance aux autorités gouvernementales et particulièrement au ministre des Infrastructures et des transports en la personne de Hervé  Hèhomey pour la confiance placée en sa personne pour assurer l’intérim du Port Autonome de Cotonou. Elle a rendu un hommage mérité à la Directrice Générale sortante Naomie Azaria Hounhoui pour son esprit rassembleur.

Pour sa part, tout en adressant ses vives félicitions à la toute nouvelle Directrice générale du Port,Naomie Azaria a remercié les collaborateurs qui lui ont permis de réaliser de grandes œuvres en si peu de temps. Elle les exhorte à se rendre disponibles, à tout moment, pour accompagner la nouvelle directrice dans ses nouvelles fonctions.

Thomas AZANMASSO

Passation de charges au Cncb : Enfin, Hervé Fangnigbé se plie aux injonctions

$
0
0

herve-fagnigbe

(Le bureau toujours sous scellé pour défaut de bilan financier)
Après deux reports successifs de la cérémonie de passation de charges, le désormais ex Directeur général du Conseil national des chargeurs du Bénin (Cncb), Hervé Fangnigbé a été contraint finalement hier, mardi 24 mai 2016, de passer le témoin à son adjoint, Ernest Tindo. Ceci, en présence des forces de l’ordre, du Directeur de cabinet du ministère de tutelle et du Président du Conseil d’administration.

Relevé de ses fonctions et sommé de passer service le vendredi 20 mai 2016, ce dernier, soutenu par certains syndicats de la maison, a préféré défier l’autorité ministérielle en refusant de céder les clés de son bureau. Mais, par finir, 3 syndicats sur les 4 que compte l’office l’ont lâché parce qu’ils ont compris les vrais motifs de sa tergiversation. En effet, de sources crédibles, les raisons motivant cette attitude désobligeante d’Hervé Fangnigbé (photo) sont liées au fait qu’il ne dispose pas d’un bilan financier et de réalisations durant son séjour à la tête du Cncb. Vu désormais comme une épine extraite des pieds de la structure, il n’a pu présenter une situation financière nette et laissant derrière lui, des comptes bancaires pratiquement vides. Toute chose qui justifierait la campagne médiatique qu’il a orchestrée contre le ministre de tutelle, le Conseil d’Administration et l’actuel Directeur général par intérim, Ernest Tindo. Après cinq jours de dilatoire, il a fallu recourir aux forces de sécurité publique pour le vider des lieux. Pire, les portes du bureau du Dg sont toujours sous scellé pour raison d’absence de bilan financier de sa gestion. Il a été donc décidé que le nouveau Directeur général, qui sera bientôt nommé, vienne constater les faits. Il avait pourtant hérité d’une structure en pleine vitalité avec des indicateurs positifs. Hervé Fangnigbé a simplement manqué de se comporter en exemple à l’image de Naomie Azaria, ex-Directrice générale du Port autonome de Cotonou, Antoine Kouthon, ex-Dg/Sobemap. Certainement mal conseillé par les « intouchables » de l’office, Hervé Fangnigbé ,  ce jeune ex-Dg est sorti  du Cncb par la petite porte.

A.B

Audience au cabinet du ministre d’Etat chargé du développement : Le 2ème compact MCA préoccupe Bio Tchané

$
0
0

abdoulaye-bio-tchane

Le Ministre d’Etat chargé du développement et du plan  Abdoulaye Bio Tchané a reçu en audience, hier mardi  24 mai 2016 à son cabinet, son excellence Lucy Tamlyn, ambassadrice des États Unis près le Bénin. Elle  était accompagnée de la Directrice Afrique du Millenium Challenge Account (MCA).

La rencontre a permis au ministre d’Etat et ses hôtes de discuter de la direction à donner au 2ème  compact du MCA. Ce 2ème compact obtenu douloureusement par le Bénin est régi par des critères bien spécifiques. Selon les conclusions du contrat, il sera essentiellement consacré à la résolution du problème énergétique au Bénin. La  démarche du ministre Abdoulaye Bio Tchané témoigne de l’engagement total du gouvernement béninois à mettre en œuvre les réformes dans le secteur énergétique suivant les recommandations du protocole d’accord de ce 2ème compact du Millénium Challenge Account. Il est aussi important  de souligner qu’à travers cette audience, le gouvernement du président Patrice Talon veut montrer sa volonté à tenir dans les délais pour le prochain décaissement du MCA prévu pour le mois de Décembre 2016.

Kamar ADJIBADE

Conseil national des chargeurs du Bénin : Le nouveau Dg Antoine Dayori officiellement installé

$
0
0

antoine-dayori
La Direction générale du Conseil national des chargeurs du Bénin (Cncb) change de main. Le nouveau patron de la maison des chargeurs, Antoine Dayori a été officiellement  installé dans ses nouvelles fonctions hier, jeudi26 mai 2016. La cérémonie de passation de charges s’est déroulée dans les locaux de la structure en présence du Directeur général par intérim, Ernest Tindo, les responsables syndicaux, le représentant du ministre des transports.

La situation confuse à la tête du Cncb, née du refus de l’ancien Dg, Hervé Fangnigbé de passer service  semble visiblement être révolue. Prenant la parole, le nouveau Dg/Cncb, Antoine Dayori a témoigné sa gratitude au Chef de l’Etat, Patrice Talon pour lui avoir confié les destinées de l’une des structures clés de la chaîne des transports. A l’en croire, son parcours professionnel et politique lui permettent aujourd’hui de cerner les réalités du Cncb et des défis à relever dans l’immédiat. Il entend prôner, pour le rayonnement du Conseil national des chargeurs du Bénin, une gestion participative dans la probité. « Je ne viens pas avec des idées toutes faites, je serai à l’écoute de tous les acteurs », a-t-il laissé entendre. Le renforcement et l’amélioration de l’image de la structure dans la chaîne des activités portuaires, le renforcement des capacités opérationnelles des acteurs seront quelques principales  priorités du Dg Antoine Dayori qui s’engage à contribuer au développement de la nation aux côtés du gouvernement du Nouveau départ. Quant aux responsables syndicaux, ils n’ont pu se prononcer en raison de leur mésentente qui les a empêchés de désigner un représentant. Dans son allocution, le représentant du ministre des transports a, de ce fait, exhorté le nouveau Dg à toujours se mettre au-dessus des propos des syndicalistes afin d’unifier les acteurs du Cncb. Tout en appelant à une amélioration de la situation financière à l’interne, il a souligné le rôle prépondérant que joue la maison des chargeurs dans l’essor économique national. Soulignons que la cérémonie de passation s’est déroulée dans une ambiance sereine.

Aziz BADAROU

Campagne cotonnière 2016-2017/Traitement phytosanitaire : Les manœuvres du gouvernement inquiètent les producteurs

$
0
0

traitement-coton

Premier scandale dans le sous-secteur cotonnierà l’ère du Nouveau départ. De sources informées, le nouveau locataire de la Marina, le président Patrice Talon,dans sa vision de faire couler ses produits, commandés en Russie et au Maroc, au titre de la campagne 2016-2017, s’apprêterait pour annuler des commandes déjà passées et gagnées par ses concurrents avant son avènement au pouvoir. L’homme, selon nos contacts, serait en train de faire flèche de tout bois pourmodifier le programme de traitement phytosanitaire. Ceci, aprèsavoir essayé de rendre les contrats de marché pour la fourniture des intrants coton. Le comité technique paritaire transitoire et le comité technique intrants agricoles,deux structures créées pour gérer la campagne cotonnière 2016-2017, auraient même tenu une réunion conjointe les mercredi 18 et jeudi 19 mai 2016 dans la salle de conférence du Ministère de l’agriculture de l’élevage et de la pêche (Maep). L’objectif, est de procéder à la relecture du programme de traitement phytosanitaire en vigueur. A l’issue des travaux, plusieurs recommandations auraient été faites. Entre autres,le remplacement des produits à base d’Emamectine-acetamipride longtemps utilisés (depuis cinq campagnes) par de «nouvelles»  molécules :le Spinetoram-acetamiprid, Chlorantranliprole, Cyantraniliprole et Flubendiamide-Thiaclopride. Il en résulte que de nouvelles commandes de produits insecticides sont nécessaires pour couvrir environ 230.000 ha principalement dans les zones Borgou-Alibori-Atacora-Donga. Par ailleurs, le profenofos ne sera plus utilisé en première fenêtre dans la zone 3 (centre et sud Bénin) et le binaire acaricide utilisé dans le programme ne sera pas fait à base de la cyperméthrine à cause de la forte résistance acquise par hélicoverpaarmigera vis-à-vis de cette molécule.

Le ver est dans le fruit

En réalité, ce que le peuple ignore, c’est que ces produits qualifiés de «nouvelles» molécules ne sont rien d’autres que ceux initialement distribués par la société SDI de Patrice Talon. Selon nos sources, deux de ces produits (Belt Expert 480 SC et Cobra 120 EC) seraient sous brevets; donc du domaine exclusif des entreprises qui les fabriquent avec un représentant exclusif au Bénin et dans la sous-région. Ils reviennent subséquemment plus chers que les produits que nos autorités ont, pour une raison qu’elles sont les seules à connaître, rejetés. Ce qui paraît plus ridicule, c’est que le Flubendiamide-Thiaclopride ne serait rien d’autre que l’insecticide Tihan rejeté par les cotonculteurs. Joli tableau, n’est-ce pas ? Face à un gouvernement qui visiblement fonce droit , il est temps  que le peuple  se réveille enfin de son état de dormance


Cyrience KOUGNANDE


Approvisionnement des institutions publiques en carburant auprès du privé : La Rupture met davantage en difficulté la Sonacop

$
0
0

sonacop

(Le Sg/Syntra-Sonacop réagit)

La Société nationale de commercialisation des produits pétroliers (Sonacop) est malade. En autorisant hier les institutions de la République et les ministères à s’approvisionner auprès des structures privées, le gouvernement lui complique encore la tâche. Le Secrétaire général du Syndicat des travailleurs de cette société publique reste en tout cas inquiet.
Les institutions de la République et les ministères peuvent s’approvisionner  en carburant dans les structures privées. Selon le point de presse fait ce mercredi par le Ministre d’Etat, Secrétaire général de la Présidence de la République,« 70% des commandes doivent être adressés à la Sonacop et 30% à des sociétés privées». Une décision préoccupante puisque la Sonacop est en difficulté depuis plusieurs années. Elle a plutôt besoin du soutien de ses partenaires financiers pour redorer son blason. Permettre aux clients de cette société grabataire de s’approvisionner ailleurs, c’est la fragiliser puisque ce sera la perte d’une part de marché non moins importante.

Le Syntra-Sonacop critique… «Nous sommes dans une économie libérale. Le gouvernement a choisi son option. Nous sommes une société d’Etat. Et si le gouvernement estime qu’il faut orienter les clients de l’Etat vers le privé en laissant sa propre société, c’est une option», a confié à Matin Libre hier le Secrétaire général du Syntra- Sonacop, Soumanou Ibrahim  Lamidy. « Peut-être qu’on a choisi de ne pas protéger du tout la Sonacop», a-t-il  répondu à la question de savoir si cette décision protégeait les intérêts de la société. «S’il ne s’agissait que de moi, aucune institution de l’Etat  n’irait s’approvisionner ailleurs qu’auprès de la Sonacop…Je pense qu’il faut prendre des décisions conséquentes». Selon Soumanou Ibrahim Lamidy, la Sonacop ne devrait pas avoir de problèmes d’approvisionnement si l’Etat s’acquittait de son devoir. « L’Etat nous doit des milliards de franc Cfa. Il y a, à cette date, au moins trois  milliards avec nos partenaires financiers», a-t-il lâché en déclinant la responsabilité des cadres de la société. « C’est l’Etat qui a mis en difficulté la Sonacop depuis le régime de Kérékou. Le régime Yayi Boni est venu avec le Dg Houéssou »

 

Gouvernance du Changement à la Refondation/2006-2015 : Le bilan économique de Yayi qui cloue le bec à ses détracteurs

$
0
0

yayi-boni

Ces derniers temps, les autorités actuelles, ont tendance à peindre en noir la gouvernance Yayi. Elles multiplient les sorties médiatiques juste pour semer la confusion dans l’esprit des Béninois quant au bilan du régime du Changement puis de la Refondation de 2006 à 2016. Pourtant, les signaux du Bénin étaient au vert avant le départ du pouvoir de Boni Yayi. Le bilan économique de l’ancien régime est on ne peut plus satisfaisant. Un cadre macroéconomique, globalement stable caractérisé par une croissance économique rapide, une inflation contenue, un déficit public maîtrisé et des efforts d’assainissement et de modernisation des finances publiques consentis. Les chiffres et autres évaluations des institutions nationales et internationales montrent clairement que des efforts sérieux ont été consentis pour accélérer la croissance économique, améliorer le climat des affaires, maîtriser l’inflation, assainir et moderniser les finances publiques avec comme conséquence l’accroissement des recettes publiques et une maîtrise du déficit budgétaire.

La gestion prudente des finances publiques a entrainé la viabilité de  la dette publique : 41,7% du PIB à fin décembre 2015, contre un plafond communautaire de 70% du PIB.

En 2015, particulièrement, l’ancien gouvernement a beaucoup investi dans les infrastructures et les mesures sociales pour améliorer davantage les conditions de vie et de travail des Béninois.

Voyage au cœur du bilan économique 2006-2016 du gouvernement sortant pour permettre aux uns et aux autres d’avoir une idée plus nette de ce qui été fait, afin de mettre un terme à la cabale en cours, à la campagne d’intoxication, de désinformation et de manipulation de l’opinion publique nationale et internationale au sujet dudit bilan pourtant salué par l’Onu, l’Ua, l’Ue, Nicolas Sarkozy, Angela Merkel et consorts.

Ceux qui tentent de noircir ce bilan doivent retrouver le droit chemin et se mettre très rapidement au travail. Les défis à relever pour maintenir le Bénin dans le concert des grandes Nations sont énormes. C’est pourquoi ils ont grand intérêt à arrêter l’intox aux fins de donner l’électricité, l’emploi, l’eau, la santé, la sécurité… aux populations.

L’ancien régime, durant ses 10 ans, a fait de son mieux pour mobiliser les ressources à l’interne et à l’externe afin de faire face à toutes les charges de l’Etat, sans se plaindre, vouer aux gémonies ou livrer son prédécesseur à la vindicte populaire.
En 2021, le nouveau régime sera jugé sur la base de ses efforts personnels et non sur la base de ce que l’ancien gouvernement aurait fait.

Le cadre macroéconomique est resté globalement stable sur la période 2006-2015. Il a été caractérisé par une croissance économique rapide, une inflation contenue, un déficit public maîtrisé et des efforts d’assainissement et de modernisation des finances publiques.

Selon les chiffres de l’Institut National de Statistique et d’Analyse Economique, le taux de croissance économique s’était affiché à 1,7% en 2005, juste avant la prise de pouvoir du Président Boni Yayi, le 06 avril 2006. Ce taux de croissance économique est le plus faible enregistré par le Bénin depuis 2000 (1,7% en 2005; 3,9% en 2006; 6% en 2007; 4,9% en 2008; 2,3% en 2009; 2,1% en 2010; 3% en 2011; 4,6% en 2012; 6,9% en 2013; 6,5% en 2014 et 5,2% en 2015).

Sur la période 2006-2015, le taux de croissance économique s’est établi en moyenne à 4,2%, avec un niveau soutenu sur les trois dernières années (6,0% en moyenne) et un pic d’environ 7,0% en 2013. L’accélération de la croissance économique sur les dix (10) dernières années est notamment imputable à :
1.    l’accélération des réformes portuaires : Création d’un guichet unique de formalités au Port de Cotonou, construction et mise en concession d’un nouveau quai, renforcement de la sécurité…;
2.    le programme de réformes au niveau du secteur agricole ayant permis l’accroissement de  la production agricole. La production de coton est passée de 191.000 tonnes en 2005 à 393.000 tonnes en 2014, soit une hausse de 105,8%;
3.    La densification du tissu productif avec l’installation de nouvelles unités de production industrielle (exemple de NOCIBE);
4.    la mise en œuvre d’une politique des grands travaux (amélioration du réseau routier et modernisation des grandes villes);
5.    l’assainissement des finances publiques et le renforcement du cadre macroéconomique, etc.

I. Prix

En 2005, le taux d’inflation était de 5,4%. Au cours de la gestion économique 2006-2015, l’inflation a été globalement maîtrisée, exception faite des années 2008 et 2012 marquées par des chocs exogènes.

En moyenne, sur les dix (10) dernières années, le taux d’inflation a été maintenu à 2,7%, au-dessous de la moyenne de 3,0 prescrite par l’UEMOA.

II. Finances Publiques

Au niveau des finances publiques, les mesures d’assainissement et de modernisation mises en œuvre ont eu pour conséquence un accroissement des recettes publiques et une maîtrise du déficit budgétaire.
Les recettes de l’Etat sont passées de 383,4 milliards FCFA en 2005 à 819,5 milliards FCFA en 2015, soit un accroissement de 113,7%. Le taux de pression fiscale est passé de 13,2% du PIB en 2005 à 15,0% du PIB en moyenne sur les dix (10) dernières années. Cette progression montre les efforts du Gouvernement pour renforcer la mobilisation des ressources fiscales.

Le niveau de la progression fiscale reste toutefois en deçà de la norme communautaire de 20%, montrant que la politique d’identification des niches de recettes devra se poursuivre avec la mise en place d’une structure unique de centralisation des recettes (Office Béninois des Recettes) conformément à la méthodologie appropriée, à l’image de ce qui a été fait au Rwanda et au Togo.

Au niveau des dépenses, elles sont ressorties à 1242,3 milliards FCFA en 2015, dépassant ainsi pour la première fois la barre symbolique des 1000 milliards FCFA, contre 494 milliards FCFA en 2005. Il en a résulté une progression de plus de 150%.
La croissance des dépenses est soutenue par les dépenses d’investissement et la masse salariale (135 milliards de F Cfa en 2006; 143,1 en 2007; 182,4 en 2008; 225,9 en 2009; 238,7 en 2010; 253,2 en 2011; 279,4 en 2012; 298,9 en 2013; 313,8 en 2014 et 343,0 en 2015). Voilà l’évolution de la masse salariale de 2006 à  2015.
Les dépenses d’investissement se sont en effet accrues de 161% sur les dix dernières années, en passant de 144,2 milliards FCFA en 2005 à 376,9 milliards FCFA en 2015. S’agissant du taux d’investissements, il s’établirait à 29% (le troisième taux d’investissement le plus élevé de l’Ueoma) selon les chiffres de la BCEAO contre 16,5% en 2005.
S’agissant de la masse salariale, elle a connu un bon de 155% sur la période. En pourcentage des recettes fiscales, critère de convergence de l’UEMOA, le ratio s’est affiché à 48,2% en 2015 contre 35,6% en 2006, soit un saut de 12,6 points de pourcentage, en relation avec les divers avantages accordés aux fonctionnaires.
Face à cet accroissement des recettes, le déficit budgétaire s’est affiché en moyenne autour de 3,9% du PIB contre 7,9% en 2015.

Certaines mesures récentes ayant contribué à atteindre ces résultats sont :
-    l’arrimage des engagements de dépense à la disponibilité de la trésorerie;
-    l’informatisation et le processus de dématérialisation au niveau des régies financières;
-    la délivrance de quittances informatisées et de chèques normalisées du Trésor;
-    la mise en œuvre de la méthode FIFO (First in-First Out) dans l’engagement des dépenses afin d’améliorer la célérité du paiement par l’Etat;
-    la mise en place d’un système de messagerie électronique pour faciliter le suivi des dossiers des prestataires de l’Etat au Ministère en charge des finances;
-    l’apurement de toute la dette fournisseur de l’Etat à fin décembre 2015, etc.
Aussi importe-t-il de souligner que les différentes réformes mises en œuvre ont permis de renforcer la transparence budgétaire. Ainsi, l'indice de transparence budgétaire est passé de 1/100 en 2012 à 45/100 en 2015, remontant ainsi le Bénin de la dernière position à la deuxième place au niveau de l’UEMOA, juste après le Mali.

III. Dette

La conséquence de cette gestion prudente des finances publiques est la viabilité de  la dette publique. En effet, les dernières analyses de viabilité de la dette, conduites par les services techniques du Ministère en charge des finances, de concert avec le FMI, montrent que la dette publique du Bénin est viable avec un taux d’endettement d’environ 41,7% du PIB à fin décembre 2015, contre un plafond communautaire de 70% du PIB.

Cette gestion de la dette publique est soutenue par une stratégie prudente d’endettement, annexée à la Loi de Finances.

IV. Environnement des affaires et Investissements Directs Etrangers

En lien avec les efforts déployés par l’ancien Gouvernement pour améliorer l’environnement des affaires, le Bénin a été classé deux années consécutivement, dans le top 10 des meilleurs pays réformateurs au monde.

En réponse à cette politique d’amélioration du climat des affaires, le Bénin a bénéficié au cours de l’année 2014 d’un montant d’investissements directs étrangers entrants (I.D.E.) de $377 millions, soit environ 226 milliards FCFA, selon le Rapport 2015 sur l’Investissement dans le monde de la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED), publié le 24 juin 2015.

L’économie béninoise aurait ainsi absorbé en 2014 plus de 7 fois le montant de capitaux étrangers de 2006, qui était de $53 millions, soit une augmentation de plus de 600 % sur ladite période.

Les secteurs qui ont principalement bénéficié de ces capitaux financiers étrangers au Bénin sont le Tourisme/ l’Hôtellerie, l’Industrie, les BTP, l’Energie, les mines (pétrole)…

Ces nouvelles données de la CNUCED font de l’économie béninoise, la 3ème économie la plus attractive de l’UEMOA pour les capitaux étrangers  et la 8ème d’Afrique de l’Ouest alors qu’elle représentait la 6ème destination de l’UEMOA et 13ème d’Afrique de l’Ouest en 2006.

Et ce n’est pas tout ! Selon  l’édition 2016 du baromètre de l’attractivité de l’Afrique publié par le cabinet d'audit Ernst & Young, le Bénin est le 19ème pays le plus attractif pour les investisseurs. Cette étude crédible a évalué, pour le compte du Bénin, les progrès réalisés dans les domaines de la gouvernance, la diversification, les infrastructures, les opportunités d'affaires et le développement humain.

Les mesures sociales (gratuité de la scolarisation, gratuité des soins pour les enfants de 5 ans contre le paludisme, gratuité de la césarienne, lancement du Ramu, soutiens aux artistes, artisans, handicapés, reconversion des zémidjans…) et les infrastructures surtout routières ont marqué la gestion économique au cours de ces 10 dernières années. Nous reviendrons plus en détails sur les performances sectorielles (voir synthèse des critères de convergence de 2005 à 2015).

Les résultats de toutes ces mesures ont ramené le taux de pauvreté réelle de 40% en 2005 à 20% en 2015, selon la CNUCED. Le Bénin n’est pas sorti d’une guerre et son économie n’est pas celle d’un pays en guerre.

L’affaiblissement du Port et le difficile accès au marché du Nigéria ont surtout entamé la capacité du Bénin à améliorer la pression fiscale. D’où la nécessité d’engager des réformes conséquentes (création de l’Office Béninois de Centralisation des Recettes).

Somme toute, avec ces chiffres fiables, on ne peut pas dire que le Bénin a été «laissé dans état catastrophique». Un tel discours relève purement et simplement de la mauvaise foi, de la haine à l’égard de l’ancien Chef de l’Etat, homme de foi et d’amour.


Tableau 1 : Synthèse des indicateurs macroéconomiques 2005-2015

     2005    2006    2007    2008    2009    2010    2011    2012    2013    2014    2015

SECTEUR REEL                                             
Taux de croissance du P.I.B. au prix de 2007    1,7    3,9    6,0    4,9    2,3    2,1    3,0    4,6    6,9    6,5    5,2
Taux d'inflation (en %)    5,4    3,8    1,3    7,9    2,2    2,1    2,7    6,7    1,0    -1,1    0,3
                                             
Finances Publiques                                            

Recettes (en milliards FCFA)     383,4    417,0    548,0    581,3    575,8    603,0    605,6    722,5    795,4    780,8    819,5
Recettes (en % du PIB)     15,1    15,5    19,2    18,2    17,2    17,5    16,4    17,4    17,7    16,5    16,4
                                             
Dépenses (en milliards FCFA)     494,0    483,9    622,4    684,6    809,0    702,2    754,7    815,8    952,0    916,5    1242,3
Dépenses (en % du PIB)     19,5    18,0    21,8    21,4    24,1    20,3    20,5    19,7    21,1    19,4    24,9
                                             
Masse salariale (milliards FCFA)    134,9    135,0    143,1    182,4    225,9    238,7    253,2    279,4    300,3    317,4    343,4
Masse salariale (% recettes fiscales)    40,4    35,6    32,0    35,6    45,1    45,4    47,4    46,7    44,9    45,3    48,2
                                            
Déficit budgétaire, base ordonnancement, dons compris (en  % du PIB)    -2,5    -0,8    0,4    -1,6    -4,0    -1,5    -1,7    -0,4    -1,7    -1,9    -7,9
                                             
Taux d'investissement (en % du PIB)    16,5    18,8    19,1    19,3    19,7    19,8    20,1    19,3    24,9    25,7    29,0


Public    5,7    4,5    6,9    5,5    9,0    5,1    6,1    5,2    6,4    5,3    7,6
Privé    10,8    14,3    12,1    13,8    10,7    14,7    14,0    14,0    18,5    20,4    21,4
                                             
                                             
SECTEUR EXTERIEUR                                             

Exportations (en % du PIB)    12,0    14,3    17,5    18,0    17,3    18,4    16,0    17,8    21,8    22,4    22,3
Importations (en % du PIB)    18,0    20,3    26,8    26,5    24,5    25,5    23,0    24,7    28,5    28,6    30,7
Balance courante (en % du PIB)    -4,7    -4,2    -8,9    -7,5    -9,1    -7,6    -6,6    -7,2    -7,4    -7,2    9,4
Balance globale (en % du PIB)    1,9    4,9    4,9    1,2    -1,5    2,4    -0,3    1,6    2,2    3,7    -2,0
                                            
Source : DGAE, sur la base des données de l’INSAE, de la BCEAO et de la CSPEF


Tableaux 2 : Critères de convergence UEMOA

•    Critères de premier rang

Tableau A : Solde budgétaire global /PIB nominal dans l’UEMOA (%)
Norme : Le déficit ne doit pas excéder 3,0%
     
2013    2014    2015

Bénin    -2,8    -1,9    -7,9
Burkina Faso    -3,5    -1,8    -2,4
Côte d'ivoire    -2,2    -2,2    -3,6
Guinée Bissau    -2,2    -3,1    -2,6
Mali    -0,6    -3,4    -2,5
Niger    -2,6    -5,6    -6,9
Sénégal    -5,4    -5,0    -4,8
Togo    -4,5    -3,4    -3,7
UEMOA    -2,9    -3,1    -4,3

Source : DGAE, mars 2016

Tableau B : Taux d’inflation dans l’UEMOA (%)

Norme : le taux d’inflation doit être inférieur à 3,0%
     2013    2014    2015
Bénin    +1,0    -1,1    0,3
Burkina Faso    0,5    -0,3    1,0
Côte d'ivoire    2,6    0,4    1,5
Guinée Bissau    0,7    -1,0    1,4
Mali    -0,6    0,9    2,1
Niger    2,3    -0,9    -1,1
Sénégal    0,7    -1,1    -0,5
Togo    1,8    0,2    2,1
UEMOA    1,5    -0,1    0,9

Source : DGAE, mars 2016


Tableau C : Encours de la dette publique totale /PIB nominal dans l’UEMOA (%)

Norme : le ratio ne doit pas excéder 70%
     2013    2014    2015
Benin    20,7    30,9    41,7
Burkina Faso    28,2    30,4    32,7
Côte d'ivoire    43,3    38,0    40,0
Guinée Bissau    58,5    62,9    68,2
Mali    31,4    32,4    35,0
Niger    23,8    24,7    23,5
Sénégal    50,8    53,1    55,2
Togo    44,3    45,9    35,6
UEMOA    37,8    37,6    41,5


Source : DGAE, mars 2016

•    Critères de deuxième rang
Tableau D : Masse salariale /Recettes fiscales dans l’UEMOA (%)
Norme : le ratio doit être inférieur ou égal à 35%
     2013    2014    2015
Benin    44,9    45,3    48,2
Burkina Faso    35,8    46,5    49,0
Côte d'ivoire    43,1    46,0    45,3
Guinée Bissau    68,9    71,0    48,3
Mali    36,1    35,2    34,5
Niger    32,9    33,6    33,4
Sénégal    34,6    32,7    33,0
Togo    32,4    31,3    33,9
UEMOA    38,6    40,5    40,7

Source : DGAE, mars 2016

Tableau E : Recettes fiscales /PIB nominal dans l’UEMOA (%)

Norme : le ratio doit être égal à 20% au moins
                      2013    2014    2015
Benin              16,3    14,8    14,3
Burkina Faso    16,6    15,2    14,6
Côte d'ivoire    15,6    15,2    15,5
Guinée Bissau   6,2     8,7      10,4
Mali                 14,9    15,0    16,5
Niger               15,2    15,7    17,0
Sénégal           18,2    19,2    19,6
Togo               19,5    20,7    20,3
UEMOA            16,2    16,0    16,0

Source : DGAE, mars 2016

19ème Assemblée Générale du Mutualiste (Finance) : Un bilan acceptable, d’autres défis à relever

$
0
0

finances

Le Mutualiste (Finance), un système financier décentralisé de type mutuel, sis au quartier Bar-tito à Cotonou, a démarré ses activités de collecte de l’épargne et de distribution de crédit depuis 1996 au Bénin. Samedi 11 juin 2016, sous la houlette de son Directeur Exécutif Rémy Gbessinon, il a tenu son 19ème Assemblée générale à la salle de conférence de l’hôtel Pantagruel à kouhounou.

Dans un climat de charme,  les membres sociétaires et différents déposants de l’association  Mutualiste Finance ont pris part à l’Assemblée Générale dont les travaux ont été conduits par Amoussou Jules Jonas,  président du conseil d’administration de ladite association. Au menu : la présentation des données d’exploitations (Portefeuille) d’activité 2015 et des données comptables, et réorganisation des organes dirigeants.

Dans son allocution, le Directeur exécutif Rémy Gbessinon a remercié les membres participants. Il a ensuite présenté le rapport moral   de l’association pour le compte de l’année  écoulée. En réalité, Il était question pour lui d’exposer un bilan présentant les résultats obtenus, les difficultés rencontrées, puis envisager les  perspectives pour une excellente marche de la structure. Dans la succession au pupitre, Jean Michel Houédjoclounon, en sa qualité de contrôleur,a fait la lecture intégrale du résumé du rapport annuel 2015.Elysée Adda, comptable de ladite structure, a fait une présentation générale détaillée du capital du mutualiste (Finance) de l’exercice 2015.  Cette structure décentralisée de type coopératif de crédit, de mutuel et de micro finance qui, depuis 20 ans d’existence sur le territoire béninois, fait ses preuves chaque année, est àencourager. Car le nombre de membres s’est accru au fil du temps,  portant le capital de la structure à un niveau acceptable. Pendant cette assemblée générale, il  a été enregistré une reconstruction des différents organes dirigeants, ainsi que l’élection de nouveaux membres du bureau exécutif, en l’occurrence celle de madame Pierrette Anato. Ce qui a entrainéun nouveau  bureau exécutif,  présidé par Amoussou Jules Jonas en qualité de président du conseil d’administration pour un second mandat. Selon le point fait par Elysée Adda,  les réalisations ne sont pas totalement atteintes, mais toutefois elles peuvent être améliorées, d’où la vision de l’équipe dirigeante pour l’année 2016 afin de combler les attentes de ses membres en leur donnant des services de qualité.


Kamar ADJIBADE

Vote de la loi sur la règlementation des relations financières extérieures : Romuald Wadagni convainc les députés

$
0
0

Romuald-Wadagni

La séance plénière débutée mardi 14 juin 2016 suit son cours. Avec le ministre des Finances Romuald Wadagni, les députés ont procédé à l’examen du projet de loi uniforme sur le contentieux des infractions à la réglementation des relations financières extérieures en République du Bénin. Satisfaits des travaux de la commission et surtout des propos du ministre des Finances Romuald Wadagni, les élus du peuple n’ont pas, à l’unanimité, hésité à lui donner leur quitus pour que le Bénin dispose désormais de cette loi.

La complexité du dossier a fait que les discussions et les débats ont été houleux au sein de l’hémicycle. Les députés ont soulevé beaucoup d’inquiétudes mais avec un bon argumentaire le ministre Romuald Wadagni a su les  convaincre. « L’un des problèmes qui minent aujourd’hui notre économie, c’est  que nous avons un déficit de la balance commerciale. C'est-à-dire que nous importons beaucoup plus que nous exportons. Donc nous avons besoin pour payer nos importations, de devises. Quand nous importons de l’Europe, de la Chine, de l’Asie…etc, il faut de devises pour payer les importations dont nous avons besoin à l’intérieur. Et ces devises, nous les avons en partie grâce à ce que nous exportons » a expliqué le ministre Wadagni.  Pour lui, la présente loi permettra de pousser les opérateurs économiques qui travaillent hors de l’espace Uemoa  afin de ramener des devises pour financer l’économie béninoise au lieu de les laisser à l’étranger. « Je suis exportateur de la noix d’acajou à l’étranger. Je suis payé à l’étranger. La loi me fait obligation de ramener les devises au pays pour animer l’économie locale. C’est très important, car, tant qu’on n’aura pas régler la question de l’industrialisation de notre économie, tant qu’on n’aura pas permis à de  petites structures de transformation de nos matières premières d’exister en local, nous allons être structurellement en position d’avoir des besoins d’importer des produits finis et de laisser partir nos premières matières. Et pour payer ce qu’on importe, ce sont des devises. Avec cette loi, il s’agit d’encadrer le retour des devises pour que l’économie soit financée » a-t-il renchéri. Pour finir, le ministre Romuald Wadagni a exhorté les députés à accompagner le gouvernement. « Au-delà de cette loi, j’ai demandé aux députés de tout faire pour accompagner le gouvernement pour asseoir un bon tissu industriel afin qu’on fasse la transformation. Et pour le faire, le premier enjeu, c’est la question de l’énergie. On ne peut pas avoir de petites entreprises de transformation sans électricité. Le premier engagement, c’est que d’ici la fin de l’année, nous allons régler le problème du délestage. Une fois qu’on aura enlevé les barrières à la promotion de l’investissement à l’intérieur du pays, vous allez voir que des initiatives de développement d’industrie de transformation vont naître et là, on n’aura plus des problèmes de  déficit de la balance qui obligent à encadrer le retour des devises», a-t-il conclu

Kola PAQUI(Br Borgou Alibori)

Assemblée générale ordinaire du Cnp-Bénin : Vers la construction d’un Bénin économiquement fort

$
0
0

economie

(Et définir les grandes lignes de la vision du patronat)
Les membres du Conseil national du patronat du Bénin (Cnp-Bénin) étaient en Assemblée générale ordinaire hier, jeudi 16 juin 2016 au Bénin Marina Hôtel. L’objectif de la dite assemblée est de présenter le bilan des activités menées au cours de l’année 2015, évaluer les difficultés rencontrées et présenter le projet du plan d’orientation pour les cinq prochaines années.
Analyser les faits marquants de l’année 2015, doter l’institution d’un budget pour l’année 2016 et définir les grandes lignes de la vision du patronat pour le quinquennat à venir. Tel est le but du bureau exécutif du Cnp-Bénin en invitant les membres du conseil à l’Assemblée ordinaire au cours de laquelle les rapports d’activités, financiers, le projet de budget 2016 et le plan d’orientation stratégique 2016-2021 ont été présentés et approuvés par les participants. Mais avant les dites présentations, le président du patronat, Sébastien Germain Ajavon, a exhorté les participants à œuvrer pour l’amélioration du climat des affaires. Pour lui, le moment est venu pour bâtir un Bénin économiquement fort et améliorer les conditions de vie et de travail des populations. «Le Cnp Bénin, instance faitière du secteur privé a un rôle prépondérant à jouer », va-t-il souligner avant d’inviter les participants à s’impliquer davantage dans les activités du patronat avec des contributions positives pour l’amélioration des prestations de service. Par ailleurs, il a remercié les uns et les autres pour leur soutien lors des élections présidentielles auxquelles il a pris part. «Cette implication a permis à la coalition de la rupture de remporter les élections de 2016 et de porter au pouvoir le président Talon qui est un chef d’entreprise», va-t-il indiquer. Notons que le rapport d’activités présenté par Violette Djidjoho, le rapport financier présenté par Antoinette Toli, la présentation du projet de budget 2016 et la présentation du plan d’orientation stratégique sur les cinq prochaines années ont été approuvés et adoptés par l’Assemblée.

A.F.S.

Viewing all 372 articles
Browse latest View live